États-Unis en camping-car et van : guide complet pour un road trip réussi

Camping-car à Monument Valley au coucher du soleil, entouré de roches rouges et route panoramique aux États-Unis.

Les États-Unis offrent une infinité de paysages, de cultures régionales et de trésors naturels à découvrir. Peu importe vos affinités de voyage, vous trouverez toujours un itinéraire adapté aux envies de liberté et d’aventure. Voyager en camping-car ou en van permet de savourer chaque étape à votre rythme, de dormir au cœur de parcs nationaux ou d’économiser sur l’hébergement en ville.

Très appréciée pour son réseau routier vaste et varié, cette destination séduit aussi bien les amoureux de nature sauvage que les fans de road trips historiques. Dans les sections suivantes, nous verrons comment louer un véhicule, quelles routes privilégier, où stationner la nuit, et bien plus encore pour réussir au mieux votre road trip.

SOMMAIRE

1. Pourquoi visiter les États-Unis en camping-car ou en van ?

Les États-Unis constituent l’un des plus grands terrains de jeu pour les amateurs de voyages sur quatre roues. Entre les parcs nationaux emblématiques, les vastes routes panoramiques comme la légendaire Route 66 ou la Pacific Coast Highway, et les infrastructures dédiées au “RVing”, le pays attire depuis toujours les voyageurs en quête de liberté.

En optant pour un camping-car ou un van, vous profitez d’une mobilité totale : nul besoin de réserver systématiquement un hôtel, ni de vous limiter aux grandes villes. Vous pouvez vous arrêter dans des recoins moins touristiques, vous poser dans des zones naturelles reculées et vivre au plus près des paysages. En outre, les États-Unis disposent de milliers de campings publics, privés et d’options de stationnement gratuit, d’une grande communauté de voyageurs “vanlifers” et d’un véritable culte du road trip.

Voyager en véhicule aménagé vous offre aussi une indépendance totale dans l’organisation : partager des moments conviviaux autour d’un feu de camp dans un parc national, improviser une escale dans une petite ville au charme rétro, ou encore vous lever face à un lever de soleil inoubliable. Enfin, la diversité géographique est stupéfiante : montagnes, déserts, forêts tropicales, plaines, lacs, littoraux somptueux et mégapoles trépidantes. Chaque région propose un style et une ambiance radicalement différents. Cette variété en fait un paradis du road trip.

2. Louer un camping-car ou un van aux États-Unis : tout ce qu’il faut savoir

Site de comparaison de location de camping-cars aux États-Unis.

Les principales agences de location et où les trouver

Aux États-Unis, il existe un grand nombre d’entreprises proposant la location de camping-cars et de vans. Vous croiserez notamment Britz Campervans, Cruise America, El Monte RV, Escape Rentals, Indie Campers, Mighty Campers, Native Campervans, Road Bear RV ou encore Travellers Autobarn. Les principales villes qui concentrent le plus d’agences sont Las Vegas, Los Angeles, San Francisco, Denver, Miami, New York et Salt Lake City. D’ailleurs, la location de camping-car à Salt Lake City est très populaire, car de nombreux voyageurs choisissent ce point de départ pour explorer le célèbre Mighty Five de l’Utah. Notez que Los Angeles et Las Vegas sont les deux villes où les prix sont souvent les plus attractifs, à la fois par la forte concurrence et par les nombreuses promotions mises en place.

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Sur notre comparateur, vous pouvez réserver votre camping-car ou votre van auprès de l’ensemble de ces loueurs et bien d’autres, en bénéficiant d’offres exclusives et de promotions régulières. Nous proposons souvent de meilleurs tarifs que les fournisseurs eux-mêmes, car nous négocions des réductions pour les différentes périodes de l’année. Pour obtenir plus de détails sur les disponibilités, les différents modèles ou voir directement les prix et réserver, vous pouvez consulter notre page spéciale sur la location de vans aux États-Unis.

Tarifs et modalités générales

Le marché de la location de camping-cars et vans est très varié : vous trouverez des véhicules compacts (Class B), des modèles intermédiaires (Class C) ou encore de grands motorhomes (Class A). Les tarifs varient beaucoup selon la saison, la durée et la ville de prise en charge. Les loueurs proposent souvent un tarif de base, à quoi s’ajoutent parfois des frais de kilométrage, l’assurance, ou le kit de literie. Mais dans l’ensemble, que vous soyez à la recherche d’un van maniable ou d’un camping-car familial, vous trouverez facilement de quoi réaliser votre road trip.

En ce qui concerne les prix, sachez que pour une location de sept jours à Las Vegas, il est possible de dénicher des offres à moins de 50-60 $ par jour en basse saison, tandis qu’elles peuvent dépasser 80 $ par jour en pleine été. Cela varie également selon la catégorie du véhicule (plus il est spacieux et équipé, plus le coût grimpe). Avec notre comparateur, vous pourrez ainsi voir en un clin d’œil ces différences de prix et les offres promotionnelles en cours.

Quand louer et à quels prix ? Les saisons à connaître

Les tarifs fluctuent grandement selon la période de l’année et la demande. De manière générale, ils augmentent en été et chutent pendant les mois les plus froids, en particulier pour les zones du Sud-Ouest. Voici un récapitulatif des saisons :

  • Haute saison : de juin à août. Les prix sont les plus élevés en raison de la forte demande et des vacances.
  • Moyenne saison : de mars à mai, puis de septembre à octobre. Les tarifs sont plus modérés et la météo souvent agréable.
  • Basse saison : de novembre à février. Les prix sont généralement les plus bas, avec des tarifs quotidiens pouvant être très avantageux si vous supportez des températures plus fraîches dans certaines régions.

Pendant la haute saison, il est fréquent de voir des tarifs journaliers dépassant les 80 $ pour un modèle standard, alors qu’en basse saison, il est possible de trouver des offres autour de 50 $ (voire moins) dans des villes comme Las Vegas ou Los Angeles. Notre plateforme vous aidera à comparer rapidement ces périodes et à profiter des meilleurs prix.

Conditions de location et points importants

Pour louer un camping-car ou un van, un permis de conduire standard suffit généralement, tant que vous optez pour un modèle ne dépassant pas 26 000 lbs. Avoir plus de 25 ans est la norme chez la plupart des loueurs, certains pouvant accepter les conducteurs à partir de 21 ans moyennant un supplément. Assurez-vous également de vérifier l’assurance (souvent non couverte par la carte bancaire pour les RV), les frais de nettoyage, ou encore la politique kilométrique (certaines compagnies incluent un forfait de miles, d’autres proposent l’illimité).

Si vous choisissez de rendre le véhicule dans une ville différente de celle où vous l’avez prise, prévoyez des frais de “one-way”. Enfin, n’hésitez pas à poser toutes vos questions au loueur lors de la prise en main (vidange des eaux, générateur, utilisation du frigo, etc.). Vous serez ainsi plus à l’aise pendant le voyage.

3. Les meilleurs itinéraires en camping-car aux États-Unis

Pour un premier voyage ou un road trip approfondi, voici trois grands itinéraires emblématiques : l’un dans l’Ouest américain (parcs nationaux), l’autre mêlant côte californienne et désert, et un dernier inspiré de la célèbre Route 66. Chacune de ces boucles se prête parfaitement au voyage en camping-car ou en van.

3.1 Grand tour des Parcs de l’Ouest (environ 14 jours)

Route panoramique traversant le parc national de Zion, entourée de falaises rouges et de végétation désertique.

  • Itinéraire : Las Vegas > Zion National Park > Bryce Canyon > Arches (Moab) > Monument Valley > Grand Canyon > Las Vegas
  • Durée recommandée : 14 jours
  • Distance totale : Environ 2400 km
  • Meilleure saison : Printemps (mai-juin) ou début d’automne (septembre)
  • Incontournables : Randonnées mythiques (Angel’s Landing, Delicate Arch), paysages rouges de l’Utah, immensité du Grand Canyon.

Ce circuit, parfois appelé “Grand Circle”, se concentre sur les parcs nationaux les plus spectaculaires de l’Ouest : Zion, Bryce, Arches, Canyonlands (Moab), Monument Valley et Grand Canyon. Au départ de Las Vegas, vous traversez des décors de roche rouge, des canyons profonds, des arches naturelles et la célèbre vallée Navajo. Les distances entre chaque parc sont souvent raisonnables, et vous aurez le temps de vous imprégner de l’ambiance unique de chaque camping.

Jour 1-2 – Las Vegas à Zion

  • Partez de Las Vegas, faites le plein de provisions (les supermarchés y sont ouverts 24/24). Roulez ~2h30 jusqu’à Zion National Park.
  • À Zion, prenez la navette pour explorer la Scenic Drive. Randonnées : Riverside Walk ou The Narrows (dans l’eau), ou Angel’s Landing (attention, permis requis).
  • Installez-vous au Watchman Campground (réservez longtemps à l’avance) ou dans un RV Park à Springdale.

Jour 3 – Zion à Bryce Canyon

  • Seulement 140 km à parcourir, traversez la Zion-Mt. Carmel Highway (tunnel impressionnant). Surveillez les restrictions pour les véhicules trop hauts ou larges.
  • Arrivée à Bryce Canyon, célèbre pour ses “hoodoos”. Baladez-vous sur le sentier Queen’s Garden/Navajo Loop.
  • Le soir, admirez le ciel étoilé : Bryce est un International Dark Sky Park.

Jour 4-5 – Bryce à Moab (Arches & Canyonlands)

  • Route plus longue (environ 400 km) via Scenic Byway 12, un des plus beaux tronçons routiers de l’Utah. Faites éventuellement une halte à Capitol Reef.
  • Arrivez à Moab, base pour explorer Arches National Park et Canyonlands (Island in the Sky). Les campings BLM sont nombreux mais sans branchements, ou optez pour un RV Park privé avec douches.

Jour 6-7 – Moab, Arches et Canyonlands

  • Journée complète à Arches : Delicate Arch, Balanced Rock, The Windows. Prenez l’aube ou le crépuscule pour des photos magnifiques.
  • Le lendemain, partez vers Canyonlands (Island in the Sky). Mesa Arch au lever du soleil est inoubliable. Explorez Dead Horse Point State Park tout proche.

Jour 8 – Moab à Monument Valley

  • ~240 km vers le sud. Passez peut-être par Goosenecks State Park. Arrivez à Monument Valley (Navajo Tribal Park). Réservez un emplacement au The View Campground pour un panorama direct sur les buttes.
  • Faites un tour guidé en jeep dans la vallée si votre camping-car est trop imposant pour la piste caillouteuse.

Jour 9-11 – Monument Valley au Grand Canyon

  • Parcourez environ 300 km pour rejoindre le South Rim du Grand Canyon. Arrêt possible à Cameron Trading Post pour tester la cuisine navajo.
  • Le Grand Canyon propose plusieurs campings comme Mather Campground (réservez tôt). Baladez-vous le long de la Rim Trail, ou descendez un bout de Bright Angel Trail.
  • Séjournez 2 nuits pour profiter de l’aube, du coucher de soleil et d’éventuelles randonnées.

Jour 12-14 – Retour à Las Vegas

  • Route d’environ 450 km. Vous pouvez passer par Hoover Dam pour visiter ce barrage emblématique.
  • Rendez le véhicule ou gardez une marge de manœuvre pour profiter de Vegas en fin de périple.

3.2 Côte californienne et déserts (10 jours)

Le pont Bixby s’étend au-dessus des falaises abruptes de Big Sur, États-Unis.

  • Itinéraire : San Francisco > Big Sur (Highway 1) > Los Angeles > Joshua Tree > Las Vegas
  • Durée recommandée : 10 jours (15 si boucle vers Yosemite)
  • Distance totale : ~2100 km
  • Meilleure saison : Printemps ou automne
  • Incontournables : Paysages côtiers de Big Sur, ambiance urbaine de L.A., désert et rochers à Joshua Tree.

Un road trip qui combine littoral californien (Highway 1) et ambiance désertique du sud. Idéal pour découvrir des panoramas marins, les grandes villes (San Francisco, Los Angeles) et finir par la magie aride de Joshua Tree, avant de rejoindre Las Vegas. Possible extension vers Yosemite pour admirer les séquoias géants et les falaises de granit.

Jour 1 – San Francisco

  • Récupération du van/camping-car dans la baie de San Francisco (souvent en périphérie). Visite rapide de la ville (Golden Gate Bridge, Fisherman’s Wharf). Logez peut-être à Pacifica ou Marin pour accéder plus facilement à l’autoroute le lendemain.

Jour 2 – Highway 1 jusqu’à Big Sur

  • Partez vers le sud en longeant la côte. Arrêt à Santa Cruz, puis continuez vers la région de Big Sur.
  • Faites le plein d’essence avant Big Sur : la zone est isolée et chère. Campez dans un des parcs d’État comme Pfeiffer Big Sur State Park (réservation obligatoire longtemps à l’avance) ou un RV Park privé dans la zone.

Jour 3 – Big Sur à Los Angeles

  • Plus de 400 km. Arrêts recommandés : le pont Bixby Creek, Hearst Castle (option), la colonie d’éléphants de mer près de San Simeon, Morro Bay.
  • Entrez dans la mégalopole de Los Angeles en évitant les heures de pointe. Stationnez dans un RV park (par ex. Dockweiler State Beach) ou plus éloigné si vous préférez.

Jour 4 – Los Angeles

  • Explorez Hollywood, Santa Monica, Venice Beach, ou les parcs d’attractions (Disneyland, Universal Studios). Circuler en RV est difficile en centre-ville; privilégiez Uber ou transports en commun.

Jour 5-6 – L.A. à Joshua Tree

  • Route de 200 km vers l’est. Emportez assez d’eau et de vivres. Dans le parc national de Joshua Tree, plusieurs campings (sans branchement) : Jumbo Rocks, Hidden Valley, etc.
  • Randonnées courtes pour voir des formations rocheuses, les fameux Joshua Trees et profitez du ciel nocturne.

Jour 7-10 – Joshua Tree à Las Vegas

  • Tôt le matin, admirez le lever du soleil sur le désert. Parcourez environ 300 km jusqu’à Vegas. Visitez éventuellement Mojave National Preserve en route.
  • Arrivée à Las Vegas pour un final lumineux : Stationnez dans un RV resort (Circus Circus KOA) ou rendez le véhicule et profitez de la ville.

3.3 Sur les traces de la Route 66 (environ 3 semaines)

Dunes de sable ondulées dans la Vallée de la Mort avec des montagnes à l'horizon.

  • Itinéraire : Chicago > St. Louis > Oklahoma City > Santa Fe > Grand Canyon > Las Vegas > Los Angeles
  • Durée recommandée : 21 jours
  • Distance totale : ~4000 km
  • Meilleure saison : Printemps ou automne
  • Incontournables : Ambiance rétro de la Route 66, Cadillac Ranch, curiosités routières, paysages du Sud-Ouest.

La Mother Road historique relie Chicago à L.A. Une partie a été remplacée par des autoroutes, mais on peut encore suivre des tronçons légendaires. Ce parcours en camping-car permet de profiter de l’atmosphère “americana” entre dinners, motels vintage et sites naturels majeurs (Grand Canyon, Petrified Forest).

Jour 1-3 – Chicago à St. Louis

  • Départ depuis Chicago. Baladez-vous au centre-ville, découvrez la culture locale et la marina sur le lac Michigan.
  • Descendez via I-55 en faisant escale dans les petites villes typiques de l’Illinois (Pontiac, Springfield). Arrivée à St. Louis et son Gateway Arch.

Jour 4-5 – Missouri & Oklahoma

  • Poursuivez la Route 66, arrêtez-vous pour jeter un œil à Meramec Caverns ou à d’anciennes stations-service historiques. Découvrez Tulsa ou Oklahoma City.

Jour 6-10 – Texas & Nouveau-Mexique

  • Dans la région d’Amarillo, arrêtez-vous au Cadillac Ranch où des voitures sont enterrées dans le sol.
  • Entrez au Nouveau-Mexique, visitez Santa Fe, ville d’art et d’architecture adobe.

Jour 11-14 – Arizona & Grand Canyon

  • Petrified Forest, Painted Desert, puis Flagstaff et enfin le Grand Canyon. Séjournez 2 jours pour bien explorer.

Jour 15-21 – Vers la Californie

  • Las Vegas en option, puis descendez jusqu’à Los Angeles. Prenez une photo au panneau de Santa Monica “End of the Trail”.

4. Autres itinéraires populaires en camping-car aux États-Unis

Forêt de feuillus colorés et montagnes enneigées dans les Rocheuses en automne.

  • Nord-Ouest Pacifique & Rocheuses (env. 3-4 semaines) :
    Départ Seattle, puis Olympic National Park, Mount Rainier, North Cascades, Glacier National Park, Yellowstone et Grand Teton, pour finir à Salt Lake City. Vous irez de la côte tempérée aux sommets rocheux spectaculaires.
  • Florida Sunshine Tour (env. 2 semaines) :
    Miami, Florida Keys (Key West), Everglades, côte du Golfe (Naples), Orlando, etc. Parfait pour combiner plages, marécages et parcs d’attractions.
  • New England Fall Foliage (10 jours) :
    Départ Boston, traversée des Montagnes Blanches (New Hampshire), Montagnes Vertes (Vermont), puis Acadia National Park (Maine). Sublime à l’automne pour les couleurs.
  • Texas Big Loop (2 semaines) :
    Dallas > Austin > Big Bend > Marfa > San Antonio > Houston. Mélange de culture urbaine, de déserts et de rivières.

5. Où stationner et dormir en camping-car ou en van aux États-Unis ?

Le choix d’endroits pour passer la nuit est extrêmement varié. On trouve des campings publics dans les parcs nationaux, des campings privés confortables, des aires de repos, des stations essence, des parkings autorisés, sans oublier le “camping sauvage” sur les terres publiques (BLM, forêts nationales, etc.). Ci-dessous, un tour d’horizon détaillé.

5.1 Campings publics (parcs nationaux, forêts, etc.)

Aire de camping avec feu de camp et van dans le parc national de Zion, États-Unis.

Gérés par des organismes publics comme le National Park Service (NPS) ou l’US Forest Service. Souvent situés au cœur des plus beaux paysages (Grand Canyon, Yosemite, Yellowstone…).

  • Tarifs : entre 15 et 30 $/nuit environ.
  • Équipements : emplacements délimités, toilettes, parfois un point d’eau potable, tables de pique-nique, parfois un espace pour faire du feu. 
  • Réservations : fort recommandées (Recreation.gov) pour la haute saison. Certaines places sont “first-come, first-served”.

Avantages : cadre naturel exceptionnel, prix abordable. Inconvénients : pas forcément de raccordements (“hookups”) pour l’électricité ou l’eau. Pas de douches dans certains parcs nationaux (Bryce, Zion, Yellowstone, etc.).

5.2 Campings privés et RV Parks

Emplacement de camping privé avec camping-cars, entouré d’arbres et de montagnes dans le Montana, États-Unis.

Exploités par des entreprises, ils proposent souvent plus de services : douches chaudes, laverie, piscine, Wi-Fi, électricité (30 ou 50 amp), parfois le câble TV.

  • Tarifs : peuvent varier de 35 $ à 80 $/nuit, voire plus si c’est un “resort” de luxe.
  • Exemples : la chaîne KOA (Kampgrounds of America) est répandue et pratique.

Avantages : confort, emplacements avec branchements, sanitaires propres. Inconvénients : moins “authentique” que dans un parc naturel, proximité souvent grande avec les voisins (façon parking). Réservation souvent plus flexible, mais pensez à appeler si vous arrivez tard.

5.3 Le camping sauvage (Camping Sauvage)

Table de pique-nique et tente au Tuttle Creek Campground avec montagnes en arrière-plan.

En anglais “boondocking”, c’est-à-dire dormir sans branchements ni infrastructures, généralement dans des zones publiques gérées par le BLM (Bureau of Land Management) ou l’US Forest Service.

  • Règles : on peut en général stationner gratuitement jusque 14 jours, à condition de respecter la nature (emmener ses déchets, pas de dégradation).
  • Aucune installation : pas de toilettes, pas d’eau, pas d’électricité. Il faut être autonome en eau, batterie, etc.
  • Astuces : utilisez des applis comme Campendium ou iOverlander pour repérer ces spots. Vérifiez l’accessibilité pour votre véhicule.

Grand avantage : c’est gratuit et souvent en pleine nature, loin des foules. Inconvénient : vous devez gérer vos eaux usées et vos batteries. Nombreuses zones dans l’Ouest (Utah, Arizona, Nevada) offrent de superbes emplacements isolés sous un ciel étoilé.

5.4 Stationner gratuitement (Overnight) dans les parkings

Camping-car stationné sur le parking d’un supermarché Walmart pendant la nuit, États-Unis.

Walmart, Cracker Barrel ou certains “truck stops” (Flying J, Pilot…) autorisent souvent le stationnement gratuit d’une nuit.

  • Walmart : il est d’usage de demander au manager, car certaines villes l’interdisent par arrêté. Généralement, on se gare au fond du parking, discret, sans déballer de mobilier extérieur. 
  • Truck stops : peuvent proposer des douches (payantes), un service 24h, et parfois un coin pour les RV. Bruyant à cause des camions, mais utile en étape.
  • Rest areas (aires de repos) : selon l’État, vous pouvez dormir quelques heures, parfois y passer la nuit… mais vérifiez la signalétique.

Ces solutions économiques dépannent pour couper la route, mais ne substituent pas à un “vrai” camping. Légalement, certaines municipalités interdisent totalement le camping en zone urbaine, donc ouvrez l’œil pour les panneaux “No Overnight Parking”.

5.5 Législation actuelle sur le Camping Sauvage

Le “Camping Sauvage” n’est pas un droit universel aux États-Unis. Chaque État, comté ou terrain public a ses règles. La majorité des forêts nationales et des terres BLM autorisent le bivouac gratuit. En revanche, dans les parcs nationaux, c’est interdit en dehors des campgrounds officiels.

Référez-vous au site du Bureau of Land Management (BLM) pour connaître les zones ouvertes au “dispersed camping”.
Les sites comme Roadtrippers donnent des infos sur le stationnement nocturne sûr. Lorsque vous êtes dans une ville, repérez s’il existe une interdiction légale de stationner plus de X heures. Attention : de nombreuses grandes métropoles combattent la “vanlife” urbaine pour des raisons de nuisances.

Bon sens : toujours demander l’autorisation si c’est un parking privé (Walmart, etc.), respecter l’environnement (pas de déchets, pas de feu non contrôlé) et partir en cas de consigne des autorités. Les amendes peuvent être salées en cas de non-respect.

6. Conduire un camping-car ou un van aux États-Unis : règles et conseils

Camping-car longeant la route Highway 1 en Californie avec vue sur les falaises et la mer.

  • Règles générales : on roule à droite, on s’arrête complètement aux stop (4-way stop : chacun son tour). Le port de la ceinture est obligatoire et très contrôlé.
  • Téléphone au volant : interdit de texter, et dans la plupart des États, il faut un kit mains-libres.
  • Permis de conduire étranger : souvent valide pour conduire un camping-car standard, tant que le poids n’excède pas 26 000 lbs. Le permis international est conseillé si votre permis n’est pas en anglais.
  • Autoroutes à péage : plus fréquents dans le nord-est, en Floride ou au Texas. Beaucoup de systèmes de paiement dématérialisés (plate capture). Vérifiez la politique de votre loueur (transpondeur ou facturation ultérieure).
  • Carburant : essence (regular 87), environ 3-4 $ le gallon. Les grands “truck stops” (Flying J, Loves) sont adaptés aux véhicules encombrants, proposent parfois vidange (dump station) et propane.
  • État des routes : globalement bon sur les interstates, mais attention aux pistes non asphaltées ou aux vieux ponts avec hauteurs limitées. Les app GPS “camion” peuvent alerter sur les ponts trop bas.
  • Peages (tolls) : pour un RV standard à 2 essieux, vous paierez généralement le tarif voiture ou légèrement plus élevé.
  • Climat : évitez de rouler sur routes verglacées si vous n’avez pas l’expérience. En été, surveillez la surchauffe moteur dans les grands déserts. Adaptez votre conduite aux vents forts (instabilité pour un véhicule haut).
  • Limites de vitesse :
    • Sur autoroutes, souvent 65-75 mph (104-120 km/h). Quelques États de l’Ouest montent à 80 mph, voire 85 au Texas. Mais si vous tractez ou êtes un gros RV, vérifiez : en Californie, c’est 55 mph si vous tractez.
    • Conseil : même si la limite est 75, garder 60-65 mph en camping-car pour la sécurité et l’économie de carburant.
  • Stationnement en ville : difficile avec un gros gabarit. Préférez les parkings extérieurs, évitez les parkways de la côte Est où la hauteur est limitée (low clearance). Souvent, on se gare en périphérie et on prend un Uber/métro.

7. Les destinations incontournables à voir en camping-car

Source géothermique multicolore dans le parc de Yellowstone avec passerelle en bois.

1. Grand Canyon (Arizona) : un gouffre mythique de près de 450 km de long, 29 km de large et 1600 m de profondeur. Se réveiller sur le South Rim permet d’observer l’aurore sur les falaises multicolores. Incontournable pour tout road trip dans l’Ouest.

2. Yellowstone (Wyoming, Montana) : le premier parc national au monde, réputé pour Old Faithful, ses sources chaudes et sa faune (bisons, ours). Les différents campings internes permettent une expérience immersive au milieu des geysers.

3. Yosemite (Californie) : vallées encaissées, falaises de granit comme Half Dome ou El Capitan, chutes d’eau spectaculaires. Camper à Yosemite Valley vous place dans un décor unique, surtout en fin de soirée quand la foule part.

4. Zion National Park (Utah) : un assemblage de canyons rouges profonds, falaises abruptes et sentiers mythiques (Angel’s Landing). Facile d’accès depuis Vegas, le parc offre un ciel nocturne d’une pureté étonnante.

5. Great Smoky Mountains (Tennessee, Caroline du Nord) : montagnes broussailleuses, forêts denses, faune variée (ours noirs, cerfs). Le parc national le plus visité des USA, particulièrement beau en automne.

6. Arches National Park (Utah) : plus de 2 000 arches naturelles, dont la célèbre Delicate Arch. Le contraste des roches rouges et du ciel bleu est d’une beauté renversante. Emplacements de camping limités, réservez tôt.

7. Glacier National Park (Montana) : route panoramique “Going-to-the-Sun Road”, lacs turquoises, glaciers, animaux sauvages. Le camping y est fabuleux, mais la saison est courte (juillet-septembre) en raison de la neige.

8. Monument Valley (Arizona, Utah) : décor de western sur terres Navajo, buttes rouges isolées en plein désert. Le lever et coucher de soleil y sont magiques. Le Tribal Park propose un campground avec vue sur “The Mittens”.

8. Quelle est la meilleure période pour un road trip aux États-Unis ?

Reflets d’automne dans un lac des montagnes Blue Ridge en Virginie.

Le pays étant immense, la saison idéale varie selon la région. D’ordinaire, le printemps et l’automne sont les moments les plus appréciés pour profiter de conditions météo agréables et d’une affluence plus faible qu’en été.

Option 1 : Printemps (mars à mai)

De mars à mai, les températures remontent progressivement. Les déserts comme Joshua Tree ou Zion sont encore doux, et la fonte des neiges rend les chutes d’eau spectaculaires (Yosemite). En revanche, certaines routes de haute montagne (ex. Going-to-the-Sun Road au Montana) n’ouvrent qu’en juin. Avantage : moins de monde qu’en été, tarifs hors pointe. Inconvénient : météo parfois instable (pluies, orages) et hauts plateaux encore enneigés en avril.

Option 2 : Été (juin à août)

La période la plus populaire. Tout est ouvert, la plupart des sites sont accessibles, les jours sont longs. Excellent pour les itinéraires dans les zones nordiques (Alaska, Montana, Pacifique Nord-Ouest). Inconvénient : la foule dans les parcs vedettes, la chaleur extrême dans le Sud-Ouest, réservation impérative. De plus, risques d’incendies et de fumées dans l’Ouest.

Option 3 : Automne (septembre-octobre) – la meilleure

Début septembre, la majorité des touristes repart. Les parcs retrouvent un rythme plus calme, la météo reste souvent clémente (surtout dans l’Ouest). Les couleurs d’automne transforment certaines forêts (Nouvelle-Angleterre, Colorado). C’est probablement le meilleur compromis pour sillonner le pays, avec moins de bouchons, des températures modérées et des tarifs souvent plus abordables dans les campings privés.

Option 4 : Hiver (novembre à février)

Idéal pour les régions du Sud (Floride, Arizona, Californie sud), car la météo y est agréable en hiver. Certaines personnes (snowbirds) y séjournent tout l’hiver. En revanche, beaucoup de campings ferment dans le nord, et les routes de montagne deviennent impraticables. Yellowstone hivernal est magique, mais les déplacements y sont très limités (accès en motoneige sur certaines portions).

Conclusion : Si vous voulez un grand tour incluant parcs et variétés de paysages, visez la fin du printemps ou l’automne (septembre-octobre), une période équilibrée entre météo favorable et fréquentation raisonnable.

9. Budget et coûts d’un voyage en camping-car ou en van

Camping-car faisant le plein à une station-service Holiday avec véhicule remorqué.

Catégorie Carburant : Si votre van fait du 15 miles/gallon ou votre camping-car 10, vous pourriez dépenser entre 0,30 et 0,50 $/mile de carburant. Par exemple, 3 000 miles parcourus coûtent 900-1 500 $ en essence. Les prix fluctuent (2,80 $ à 4 $ le gallon selon l’État).

Catégorie Péages : Plutôt courants dans la région Nord-Est, certaines autoroutes texanes ou floridiennes. Il faut compter 50-100 $ si vous traversez plusieurs États à péage. De plus en plus de “toll roads” sont cashless ; le loueur vous facturera a posteriori, attention aux frais administratifs. Budgetez un petit montant pour cela.

Campings :

  • Parcs nationaux ou forêts nationales : entre 15 et 30 $/nuit, pas ou très peu de branchements.
  • Campings privés : ~40-80 $/nuit (voire plus pour un resort). 
  • Boondocking/parking gratuit : 0 $.
  • En combinant quelques nuits gratuites (Walmart, BLM), quelques nuits dans les parcs nationaux et d’autres dans des RV Parks pour recharger, vous pouvez viser en moyenne 20-40 $/nuit sur la durée du voyage.

Nourriture :

  • Épicerie : un couple peut s’en sortir avec 15-20 $/jour en cuisinant soi-même, ou plus pour des produits spécifiques (bière, viande de qualité...). 
  • Restaurants : un repas simple ~12-20 $, un fast-food ~8-10 $. Les pourboires (15-20 %) s’ajoutent à la note. 
    Si vous mangez souvent “à la van”, vous économiserez considérablement.

Location du véhicule :

  • Selon la saison et la durée : 80 à 300 $/nuit. Parfois des offres spéciales hors-saison (hiver) ou des relocations à 1 $/jour pour déplacer le véhicule. 
  • Assurance en sus (10-30 $/jour) si non incluse.

Divers :

  • Visites : la plupart des parcs nationaux coûtent 30-35 $ le pass 7 jours par véhicule. L’abonnement annuel America the Beautiful à 80 $ est vite rentabilisé si vous visitez plus de 2-3 parcs.
  • Propane : environ 3-4 $ le gallon, utile pour le chauffage, le frigo, etc. Budgetez 20-30 $ par remplissage toutes les 1-2 semaines. 
  • Activités payantes (excursions, musées, tours guidés…) : prévoyez 200-300 $ si vous voulez faire quelques activités phare (tour en hélicoptère au Grand Canyon, etc.).

Estimation globale : pour 3 semaines à deux, on peut tabler sur :

  • 3 000-4 000 $ de location (selon le modèle et la saison) 
  • ~800-1 200 $ en carburant 
  • 500-800 $ en campings 
  • 900-1 200 $ de nourriture (variable) 
  • 200-300 $ d’activités et extras

Soit un total avoisinant 6 000-7 500 $ (±) pour un road trip de 3 semaines. Tout dépend de votre style de voyage (boondocking possible, plus ou moins de restaurants, etc.). Mais globalement, malgré ces coûts, un voyage en camping-car peut rester avantageux pour une famille comparé à l’avion + hôtels + restaurants.

10. Astuces et conseils pour réussir son voyage

Randonneur en forêt dans les séquoias, illustrant le pass des parcs nationaux.

  • 1. Achetez le pass “America the Beautiful” : Pour 80 $ l’année, vous entrez dans tous les parcs nationaux. C’est rentable dès 3 parcs.
  • 2. Téléchargez des cartes hors ligne : Le réseau cellulaire peut être inexistant dans certaines zones (par ex. dans les parcs nationaux). Utilisez Google Maps hors connexion ou des applis comme “Maps.me”.
  • 3. Arrivez tôt dans les parcs très fréquentés : À Zion ou Yosemite, les parkings se remplissent souvent avant 9h. Gagner une place est plus facile à l’aube.
  • 4. Informez-vous sur la météo locale : Les tornades dans le Midwest (printemps), les pluies de mousson en Arizona (été), ou la neige dans les Rocheuses. Vérifiez les sites officiels comme weather.gov.
  • 5. Planifiez les ravitaillements en eau et en carburant : Dans l’Ouest, il peut y avoir plus de 100 km sans station-service. Remplissez dès que vous tombez à 1/2 réservoir dans les zones reculées.
  • 6. Variez campings et nuits gratuites : Alternez boondocking (économies) et RV parks (luxe, électricité) pour un bon équilibre.
  • 7. Respectez l’étiquette en camping sauvage : Laissez l’endroit plus propre qu’à votre arrivée, ne laissez aucune trace. Les BLM lands sont un trésor, restons responsables.
  • 8. Économisez sur la nourriture : Faites un plein de provisions dans les grandes surfaces (Walmart, Costco) avant les zones touristiques. Cuisinez un maximum, réservez les restaurants pour des occasions spéciales.
  • 9. Surveillez vos ressources (eau, batterie, propane) : Surtout si vous n’avez pas de panneaux solaires. Pensez à optimiser la consommation d’énergie et à éteindre le frigo à propane lors des traversées de tunnels si c’est requis.
  • 10. Sécurité : garde-toi en hauteur (le frein à main sur un van incliné n’est pas toujours suffisant), évite d’annoncer trop clairement que tu es touriste (objets de valeur non visibles) et pratique la courtoisie routière.

11. Questions fréquentes

Camping-car à la station de vidange dans un camping du parc national américain.

  1. Faut-il un permis spécial pour conduire un camping-car ?
    Non, en général un permis voiture standard suffit si le véhicule fait moins de 26 000 lbs (≈12 000 kg). Pour les étrangers, un permis de conduire national et si possible un permis international en complément (surtout si le permis n’est pas en anglais).
  2. Quel est l’âge minimum pour louer un RV aux États-Unis ?
    La plupart des agences exigent 25 ans. Certains loueurs acceptent 21-24 ans moyennant un supplément. Vérifiez les politiques spécifiques de chaque compagnie.
  3. Peut-on dormir gratuitement chez Walmart ?
    Souvent oui, mais cela dépend du magasin et de la municipalité. Demandez systématiquement l’autorisation au manager. Garez-vous discrètement, ne sortez pas de table/chaises, et partez le lendemain matin.
  4. Comment trouver un camping sur la route sans réserver ?
    Utilisez des applis spécialisées (Campendium, iOverlander, The Dyrt), ou Google “RV Park near me”. Certains sites publics sont first-come, first-served. Ayez un plan B en cas de saturation (ex. Walmart ou rest area pour une nuit).
  5. Comment gérer la douche et les toilettes dans un camping-car ?
    L’eau usée va dans des réservoirs (grey water pour l’évier/douche, black water pour les toilettes). On les vide (“dump”) dans une station prévue à cet effet (campings, truck stops). Utilisez du papier toilette adapté. Le frigo et le chauffe-eau fonctionnent souvent au propane et/ou à l’électricité selon les modèles.
  6. Y a-t-il assez de stations-service pour un gros camping-car ?
    Oui, les “truck stops” (Flying J, Pilot, Loves) sont conçus pour les véhicules grands gabarits. En zones reculées (Utah, Nevada), faites le plein dès que possible.
  7. Que se passe-t-il en cas de panne ou d’accident ?
    Utilisez l’assistance routière incluse par le loueur (ou votre assurance). Tentez de vous ranger en sécurité. Appelez le 911 s’il y a urgence. Conservez la doc de location dans le véhicule.
  8. Quel est le coût moyen des campings ?
    15-30 $/nuit dans les parcs nationaux (sans branchements), 40-80 $ dans les campings privés avec électricité/eau/égout, parfois plus. Certains terrains publics (forêts, BLM) sont gratuits, sans service.
  9. Conduire un RV en ville est-il compliqué ?
    Ça peut l’être ! Les rues sont parfois étroites et le stationnement difficile. Mieux vaut se garer en périphérie et prendre un Uber ou les transports en commun.
  10. Comment avoir internet sur la route ?
    Solutions : un forfait data local (carte SIM prépayée) sur votre smartphone, le Wi-Fi proposé dans pas mal de campings, bibliothèques et cafés. Les zones reculées sont souvent hors couverture. Téléchargez au préalable ce dont vous avez besoin (musique, cartes).
  11. Peut-on faire fonctionner la clim ou le micro-ondes sans branchement électrique ?
    Seulement si vous avez un générateur (ou un gros système batterie + onduleur). La clim et le micro-ondes nécessitent 120 V et beaucoup de puissance. Sinon, vous devrez être branché en site “hookup” ou avoir le générateur en marche.
  12. Puis-je voyager avec mon chien ou mon chat ?
    En général oui, de nombreux campings les acceptent. Les parcs nationaux restreignent toutefois l’accès des animaux sur les sentiers pour protéger la faune. Assurez-vous que votre location autorise les animaux (frais éventuels).


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