L’Islande en camping-car et van : itinéraires, conseils et infos pratiques

Camping-car roulant sur une route panoramique avec cascades et montagnes en Islande.

Bienvenue en Islande ! Si vous rêvez de contrées sauvages, de panoramas volcaniques et de littoraux à couper le souffle, vous êtes au bon endroit. Dans ce pays de feu et de glace, le voyage en camping-car ou en van est particulièrement apprécié pour l’autonomie qu’il offre : rien de tel que de s'endormir au son d’une chute d’eau ou de se réveiller face à un glacier.

Avec un véhicule aménagé, vous parcourez librement l’île et contrôlez chaque étape de votre séjour. L’Islande séduit par ses paysages inimitables, sa culture singulière et sa nature omniprésente. Dans les sections qui suivent, nous verrons pourquoi tant de voyageurs choisissent de rouler sur la Ring Road en camping-car, comment louer un véhicule, ainsi qu’une multitude d’itinéraires et de conseils pratiques. Bonne lecture !

SOMMAIRE

1. Pourquoi visiter l’Islande en camping-car ou en van ?

L’Islande séduit chaque année des milliers de voyageurs qui rêvent de cascades majestueuses, de champs de lave et de plages de sable noir. Spécifiquement, partir en camping-car ou en van présente de multiples atouts. D’abord, la liberté : vous n’avez aucune contrainte d’horaires d’hôtel ni de check-in. Vous pouvez adapter votre programme selon la météo, vous arrêter sur un coup de tête pour admirer un panorama, et reprendre la route dès qu’une envie se présente.

Ensuite, le confort. Un véhicule aménagé vous permet de cuisiner vos repas, de transporter vos provisions et parfois d’avoir un lit déjà fait, tout en étant à l’abri des ruissellements et du climat changeant islandais. Enfin, le côté économique n’est pas à négliger. Certes, l’Islande demeure un pays cher, cependant combiner hébergement et transport en un seul et même poste de dépense allège la note finale. Vous économisez notamment sur le prix moyen des hôtels, plus élevé que dans beaucoup d’autres destinations en Europe.

Par ailleurs, l’Islande a développé au fil des années des infrastructures de camping très variées, de Reykjavik jusqu’aux régions les plus reculées : la plupart des villes, même petites, proposent au moins un camping doté de toilettes, douches et parfois de cuisines communes ou de lavomatiques. Cette organisation facilite largement la vie des voyageurs en fourgon, qui peuvent ainsi faire un tour complet du pays (ou se concentrer sur certaines régions, comme la côte sud ou le nord volcanique) en toute simplicité.

2. Louer un camping-car ou un van en Islande : tout ce qu'il faut savoir

Pour profiter de l’Islande en toute sérénité, la location d’un camping-car ou d’un van se révèle un choix judicieux. Ces dernières années, l’offre s’est considérablement développée : petites entreprises familiales, agences locales plus importantes et même compagnies internationales. Les flottes vont du campervan 2 places minimaliste au grand camping-car familial pour 4 à 6 personnes.

Campervan Iceland est l’une des compagnies les plus réputées. Elle propose une gamme complète de véhicules (du petit van compact jusqu’au gros modèle motorhome) avec un très bon service client. Ils incluent généralement le kilométrage illimité, l’assistance 24/7, un second conducteur gratuit suivant les promotions, et souvent des réductions hors saison.

Dans l’ensemble, on trouve de nombreuses alternatives : Happy Campers, KúKú Campers, Go Campers, Camp Easy, Rent.is ou Motorhome Iceland. Comparez principalement :

  • La fourchette de prix : selon la taille du véhicule, la saison et les équipements inclus.
  • L’assurance : Les compagnies incluent souvent une CDW (Collision Damage Waiver). Mais des protections spécifiques (gravillons, cendres volcaniques, etc.) sont recommandées.
  • Les lieux et horaires de prise en charge : la plupart des agences sont proches de l’aéroport de Keflavík, avec navette possible. D’autres proposent un retrait à Reykjavik. Certains loueurs facturent des frais pour after-hours.
  • Les extras : GPS, Wi-Fi, sièges enfant, chaises de camping... Certains sont inclus, d’autres payants.

Le prix moyen pour un petit van 2 places s’échelonne entre 7 000 ISK (basse saison) et 25 000 ISK (été) par jour. Pour un van 4x4 (capable d’emprunter les F-roads dans les hautes terres), attendez-vous à un tarif plus élevé, souvent 20 000–40 000 ISK/jour. Les motorhomes familiaux grimpent jusqu’à 45 000 ISK/jour en haute saison.

En 2024–2025, les tarifs continuent d’évoluer, notamment l’été qui reste très demandé. Réservez le plus tôt possible, surtout pour les mois de juillet-août : l’Islande attire un nombre important de touristes, et les véhicules aménagés partent rapidement.

Conditions et exigences générales :

  • Âge minimum du conducteur : souvent 20 ans pour les vans standards, et parfois 25 ans pour les plus gros camping-cars.
  • Permis de conduire B valide et détenu depuis au moins un an ; pas besoin de permis spécial.
  • Carte de crédit pour le dépôt de garantie (de 150 000 à 300 000 ISK).
  • Politique de carburant : la plupart du temps, on vous remet un van avec le plein, à rendre avec le plein.
  • Être conscient des limitations concernant les F-roads : formellement interdites avec un véhicule 2 roues motrices.

Question équipements, il est fréquent de disposer d’un réchaud à gaz (ou plaque intégrée), d’une glacière ou mini-frigo, d’une literie (couettes et oreillers), de vaisselle, d’un chauffage autonome (type Webasto), d’un jerrycan d’eau et parfois d’une table de camping pliable. Vérifiez toujours ce qui est inclus avant la réservation. Le Webasto ou équivalent est très utile : le climat islandais peut vite devenir humide ou froid, et un chauffage d’appoint pendant la nuit rend votre séjour nettement plus confortable.

Pour naviguer dans les différentes options, il existe aussi des sites d’agrégation comme Northbound.is ou Campervan Reykjavik, qui présentent les offres de plusieurs loueurs pour comparer. Toutefois, louer directement sur le site des compagnies reconnues reste le moyen le plus simple d’optimiser votre réservation et de bénéficier d’un bon support client. Campervan Iceland, par exemple, affiche régulièrement des promotions hors saison (octobre-avril) à -50%.

Enfin, sachez qu’en Islande, tout kilométrage est en principe illimité pour ce genre de location, ce qui constitue un atout non négligeable. Il est loisible de sillonner la route circulaire (Ring Road) de 1 332 km sans frais supplémentaires, puis d’ajouter des détours vers les fjords ou dans l’intérieur (si vous avez un 4x4). Avant de signer, jetez un œil à la couverture d’assurance : hors route goudronnée, les projections de gravillons sont fréquentes et peuvent fissurer le pare-brise. Les compagnies proposent souvent une « Gravel Protection » ou « Sand & Ash Protection » pour mieux vous couvrir.

3. Les meilleurs itinéraires en camping-car en Islande

Vous rêvez de volcanisme, de glaciers, de fjords reculés ? Trois grands itinéraires, adaptés au voyage en camping-car ou en van, vous sont proposés ci-dessous. Chacun inclut une présentation, des données pratiques et un aperçu jour par jour. Libre à vous de les personnaliser. L’avantage du véhicule aménagé est de pouvoir s’arrêter où vous voulez (dans le respect des règles de stationnement), de changer vos plans si la météo tourne, ou au contraire de prolonger un coup de cœur.

3.1 Le Grand Tour de l’Islande – 10 jours sur la Ring Road

  • Itinéraire: Reykjavík > Cercle d’Or > Côte sud (Vík, Skaftafell) > Fjords de l’Est > Mývatn > Akureyri > Péninsule de Snæfellsnes > Reykjavík
  • Durée recommandée: ~10 jours
  • Distance totale: ~1 800 km
  • Meilleure saison: Été (juin-août) ou septembre (moins de foule)
  • Incontournables: Cascades (Skógafoss, Dettifoss), lagon glaciaire de Jökulsárlón, volcans et cratères, Snæfellsnes

Faire le tour de l’île par la Ring Road est l’itinéraire emblématique. Vous découvrez successivement le parc national de Þingvellir, les geysers, les grandes chutes du sud (Seljalandsfoss, Skógafoss), les plages noires, la région glaciaire de Vatnajökull, puis les fjords de l’Est peu fréquentés, le nord volcanique autour du lac Mývatn, la charmante ville d’Akureyri et enfin Snæfellsnes à l’ouest. Chaque journée apporte son lot de panoramas et vous avez toute latitude pour prolonger un site si la météo est clémente, ou filer plus loin si vous préférez.

Jour 1 – Reykjavík vers le Cercle d’Or

  • Commencez tôt en prenant votre camping-car à Keflavík ou Reykjavik.
  • Partez pour Þingvellir, site classé UNESCO et symbole de la naissance de la nation islandaise.
  • Visitez ensuite le champ géothermique de Geysir, où Strokkur jaillit toutes les 5-10 minutes.
  • Terminez par Gullfoss, chute impressionnante de la rivière Hvítá.

Jour 2 – De Gullfoss à la côte sud (Vík)

  • Reprenez la route vers Seljalandsfoss, célèbre pour son sentier permettant de passer derrière le rideau d’eau.
  • Ne manquez pas Gljúfrabúi, cette cascade partiellement cachée dans une faille.
  • Skógafoss, non loin, est une autre chute monumentale. Montez l’escalier pour une vue superbe sur les hauteurs.
  • Continuez jusqu’à Vík, petit village connu pour sa plage de sable noir à Reynisfjara et ses formations rocheuses.

Jour 3 – Vík à Skaftafell et Jökulsárlón

  • La route traverse d’immenses étendues volcaniques (Sólheimasandur) et longe des falaises verdoyantes.
  • À Skaftafell, baladez-vous au pied du Vatnajökull. Petite randonnée vers Svartifoss si le temps le permet.
  • Poursuivez jusqu’au lagon glaciaire Jökulsárlón, où flottent des icebergs et évoluent quelques phoques.
  • Absorbez la beauté unique de Diamond Beach, où les glaçons scintillent sur le sable.

Jour 4 – Des glaces aux fjords de l’Est

  • Partez vers Höfn, ville réputée pour sa langoustine.
  • Ensuite, prenez la route sinueuse longeant les fjords de l’est : Djúpivogur, Stöðvarfjörður, Fáskrúðsfjörður…
  • Faites éventuellement un crochet par Seyðisfjörður, charmante cité bordée de montagnes et accessible via un col spectaculaire.
  • Arrivez à Egilsstaðir pour la nuit.

Jour 5 – Nord-est et Mývatn

  • Trajet en direction du lac Mývatn en traversant les paysages lunaires du Möðrudalsöræfi.
  • Faites le détour par Dettifoss, la plus puissante cascade d’Europe.
  • Explorez la zone géothermique de Hverir (solfatares, fumerolles) et les formations volcaniques de Dimmuborgir.
  • Terminez la journée par un bain relaxant aux Mývatn Nature Baths.

Jour 6 – De Mývatn à Akureyri

  • Visitez Goðafoss, la majestueuse “chute des dieux”.
  • Arrivée à Akureyri, seconde ville islandaise, pour flâner dans ses rues, ses cafés et son beau jardin botanique.
  • Possibilité de sortie en mer pour observer les baleines depuis Dalvík ou Húsavík.

Jour 7 – Vers l’ouest : Skagafjörður et Borgarnes

  • En partant d’Akureyri, vous traversez la région agricole du Skagafjörður, réputée pour les chevaux islandais.
  • Arrêtez-vous à Glaumbær, ferme-musée en tourbe datant des siècles passés.
  • Continuation vers Borgarnes, en longeant parfois la côte ou en passant par la péninsule de Vatnsnes (Hvítserkur) si le temps s’y prête.

Jour 8 – Péninsule de Snæfellsnes

  • Explorez Arnarstapi, Hellnar et les belles falaises basaltiques.
  • Apercevez le volcan-glacier Snæfellsjökull, rendu célèbre par Jules Verne.
  • Arrêtez-vous à Djúpalónssandur et montez quelques marches au cratère Saxhóll.
  • Ne manquez pas le photogénique Kirkjufell près de Grundarfjörður.

Jour 9 – Snæfellsnes à Reykjavik

  • Vous pouvez faire un petit détour par Stykkishólmur, charmant port, puis redescendre vers la capitale.
  • Accordez-vous une halte à Hraunfossar et Barnafoss dans la région de Borgarfjörður pour admirer ces chutes uniques.

Jour 10 – Retour à Reykjavik

  • Profitez des activités urbaines : musée national, place centrale, rue Laugavegur.
  • Rendez votre camping-car dans la soirée ou le lendemain, selon votre horaire d’avion.

3.2 Sud et Ouest en 5 jours

  • Itinéraire: Keflavík > Cercle d’Or > Côte sud jusqu’à Jökulsárlón > Snæfellsnes > Reykjavik
  • Durée recommandée: 5 jours
  • Distance totale: ~1 100 km
  • Meilleure saison: Mai-septembre (selon accessibilité)
  • Incontournables: Geysir, Gullfoss, plages noires de Vík, lagon glaciaire, Kirkjufell

Idéal pour ceux qui ont moins d’une semaine. Vous parcourez rapidement le Sud (Cercle d’Or, chutes, glaciers) jusqu’à Jökulsárlón, puis vous remontez vers l’Ouest pour profiter de quelques perles de la péninsule de Snæfellsnes. Vous manquerez les fjords de l’Est et le nord, mais vous aurez déjà un panorama très complet : zones géothermiques, cascades légendaires, lagon glaciaire, plages noires, et un aperçu des reliefs de l’ouest.

Jour 1 – Aéroport, Cercle d’Or

  • Prise du van à Keflavík, route vers Þingvellir, Geysir et Gullfoss.
  • Possibilité de camper vers Hella/Hvolsvöllur pour limiter les kilomètres journaliers.

Jour 2 – Vers Jökulsárlón

  • Seljalandsfoss et Skógafoss en route.
  • Passage à Reynisfjara (Vík). Arrivée au lagon Jökulsárlón en fin d’après-midi.
  • Soirée autour de Diamond Beach pour alterner les points de vue.

Jour 3 – Retour dynamique côté sud

  • Deuxième visite possible de Jökulsárlón au matin, sous une lumière différente.
  • Retour vers Vík ou Skógar, éventuellement découverte du DC-3 plane wreck ou d’autres joyaux côtiers.

Jour 4 – Snæfellsnes

  • Route vers l’ouest, via Borgarnes pour rejoindre la péninsule.
  • Balade du côté de Kirkjufell, petit tour dans Grundarfjörður ou Ólafsvík.

Jour 5 – Fin de Snæfellsnes et Reykjavik

  • Arnarstapi, Hellnar le matin. Retour dans la capitale (2-3h de route selon l’itinéraire).
  • Restitution du véhicule ou nuit en camping à Reykjavik si vous restez plus longtemps.

3.3 Aventure dans les Westfjords – 7 jours hors des sentiers battus

  • Itinéraire: Reykjavík > Fjords de l’Ouest (Látrabjarg, Dynjandi, Ísafjörður) > ferry jusqu’à Snæfellsnes (option) > Reykjavík
  • Durée recommandée: 7 jours
  • Distance totale: ~1 400 km
  • Meilleure saison: Été uniquement (juin-août) à cause des routes parfois fermées en hiver
  • Incontournables: Dynjandi, falaises de Látrabjarg, villages isolés, sources chaudes cachées

Les Westfjords (ou Fjords de l’Ouest) sont l’une des régions les moins visitées d’Islande, réputée pour ses routes sinueuses, ses panoramas à couper le souffle et son ambiance isolée. Les trajets y sont plus longs que ce que la carte suggère, car on fait sans cesse le tour des fjords. Il est conseillé d’avoir une à deux journées de marge si vous souhaitez profiter de chaque recoin.

Jour 1 – Reykjavik à Dynjandi

  • Route vers le nord via la 60, en passant par Búðardalur ou Hólmavík.
  • Découverte de la superbe cascade Dynjandi, “voile de mariée” de 100 m.

Jour 2 – Autour d’Ísafjörður

  • Rendez-vous à Þingeyri, puis cap sur Ísafjörður, principale ville des Westfjords.
  • Possibilité d’excursion en bateau vers Vigur Island ou simple balade dans la vieille ville.

Jour 3 – Les fjords profonds

  • Parcourez les routes qui entourent Ísafjarðardjúp. De nombreuses surprises : phoques, petits musées, vue sur l’océan.
  • Soirée et nuit vers Hólmavík ou Drangsnes.

Jour 4 – Sud des Westfjords et Látrabjarg

  • Descendez vers Patreksfjörður, arrêtez-vous à Raudasandur, une plage au sable rosé/rouge.
  • Falaises de Látrabjarg, réputées pour leurs colonies de macareux en été.

Jour 5 – Ferry et Snæfellsnes

  • Option de prendre le ferry Baldur à Brjánslækur pour rejoindre Stykkishólmur sur Snæfellsnes.
  • Tirage de belles photos sur le pont, possible escale à Flatey Island.

Jour 6 – Découverte succincte de Snæfellsnes

  • Exploitez Arnarstapi, Hellnar, voir Ytri-Tunga (spot de phoques).
  • Nuit à Stykkishólmur ou Borgarnes selon vos envies.

Jour 7 – Retour sur Reykjavik

  • Trajet final (2-3h) vers la capitale. Restitution du van.

4. Autres itinéraires populaires en camping-car en Islande

Si après ces premiers circuits vous avez encore soif de découvertes, sachez qu’il existe de nombreuses variantes ou boucles secondaires :

  • La boucle du Diamond Circle (Nord-Est) – Environ 250 km. Elle inclut Húsavík (capitale islandaise de l’observation des baleines), Ásbyrgi (canyon en fer à cheval boisé), Dettifoss et Mývatn. Les passionnés de géologie et de faune marine y trouveront leur bonheur. Comptez 2-3 jours.
  • Le tour rapide de Snæfellsnes – 2 jours suffisent pour explorer Ytri-Tunga (phoques), Búðir (église noire), Arnarstapi, le cratère Saxhóll et Kirkjufell. Idéal pour un weekend si vous êtes basés à Reykjavik.
  • L’aventure dans les Hautes Terres – Avec un 4×4 aménagé, découvrez Landmannalaugar et ses montagnes rhyolitiques, Hveravellir, Sprengisandur ou Askja. C’est un périple réservé à l’été (et aux conducteurs avertis !), car il faut franchir des gués et emprunter les fameuses F-roads.
  • Les îles Vestmann (Vestmannaeyjar) – Depuis Landeyjahöfn (au sud), un ferry vous conduit à Heimaey, île volcanique et lieu d’une spectaculaire éruption en 1973. On y trouve un camping agréable, un musée de l’éruption, des falaises à macareux et des randonnées sur l’ancien cratère Eldfell. C’est un détour parfait en 1 ou 2 jours.

Chacune de ces routes peut être combinée avec d’autres tronçons ou intégrée dans un plus long voyage, selon le temps dont vous disposez et le type de véhicule que vous avez loué.

5. Où stationner et dormir en camping-car ou en van en Islande ?

Le moment du coucher est capital dans tout road trip : où garer son van pour la nuit, quelles infrastructures sont disponibles, quelle est la loi en vigueur ? En Islande, le choix est vaste, mais il convient de respecter un cadre législatif précis. Ci-dessous, un tour d’horizon complet de vos options, des tarifs moyens et des ressources utiles pour trouver un bon spot.

5.1 Campings officiels et infrastructures

Les campings officiels sont la référence pour quiconque voyage en camping-car. L’Islande en compte plus de 200, de dimensions et de niveaux de service variés, souvent gérés par les municipalités ou des exploitants privés. En général, on y trouve :

  • Toilettes et lavabos (eau froide potable partout)
  • Douches chaudes (souvent payantes, ~500 ISK quelques minutes)
  • Espace pour la vaisselle, parfois cuisine couverte
  • Des bornes électriques pour quelques véhicules, moyennant un supplément (souvent 1 000 ISK/nuit)
  • Points de vidange pour eaux grises ou cassette WC si c’est un grand camping-car
  • Parfois un espace commun chauffé, Wi-Fi gratuit, machine à laver et sèche-linge

Le tarif est généralement facturé par personne, autour de 1 500 à 2 500 ISK/nuit (11-18 €). Les enfants de moins de 12 ans sont souvent gratuits ou à tarif réduit. L’électricité, si vous en avez besoin, s’ajoute en sus. Certaines douches sont incluses, d’autres nécessitent des pièces de 100 ISK ou un jeton. Dans les zones touristiques (ex. Reykjavik, Skógafoss, Mývatn), il peut y avoir beaucoup de monde en juillet-août, mais rarement de refus : la plupart ont un champ suffisamment grand.

Beaucoup de campings municipaux n’exigent pas de réservation à l’avance ; on arrive, on s’installe, puis un responsable passe encaisser dans la soirée ou le matin. En haute saison, si on souhaite un emplacement avec électricité ou un camping ultra-populaire (Þakgil, pour n’en citer qu’un), une réservation peut être utile. À Reykjavik, le grand camping près du centre-ville admet aussi la réservation en ligne.

Pour un séjour plus long (3+ semaines), la Campingcard (Útilegukortið) peut être rentable : elle coûte ~179 € et donne accès à environ 35 campings participants pour jusqu’à 28 nuits. Vérifiez simplement si les campings inclus correspondent bien à votre itinéraire.

Deux exemples remis en avant grâce aux témoignages de voyageurs :

  • Reykjavik Campsite : grande capacité, espace pour vans/camping-cars, cuisine partagée, Wi-Fi, laverie, proche du centre-ville.
  • Skaftafell Campground : au pied du Vatnajökull, cadre grandiose, point de départ de randonnées glaciaires.

Les campings des parcs nationaux (comme Þingvellir, Skaftafell ou Ásbyrgi) sont bien entretenus : la propreté des sanitaires et la protection de l’environnement y sont prioritaires. Certains possèdent un petit centre d’information.

5.2 Le « Camping Sauvage » et sa législation

Autrefois courante, la pratique du camping sauvage s’est vue restreinte par la législation de 2015. Désormais, il est interdit de passer la nuit dans un véhicule (camping-car, van, caravane…) hors des aires désignées, sauf autorisation expresse du propriétaire foncier. Cela signifie qu’on ne peut plus simplement se garer le long d’une route ou dans un recoin de nature et y dormir.

Cette restriction vise à préserver la nature islandaise, fragile et sujette à des pressions touristiques croissantes. Les amendes peuvent tomber si vous stationnez illégalement : les municipalités du sud, par exemple, traquent les véhicules en stationnement nocturne en pleine campagne. La règle est donc claire : on dort en camping officiel ou on obtient la permission du propriétaire (ce qui est rare, à moins de connaître quelqu’un dans la région).

Si, suite à un imprévu (tempête sévère, route coupée), vous êtes bloqué la nuit loin de tout camping, adoptez le bon sens : restez plutôt sur un parking technique ou un espace public autorisé, quitte à partir à l’aube, et laissez l’endroit impeccable. Mais cette situation n’est pas la norme : prévoyez vos étapes pour rejoindre un camping chaque soir.

Les ressources officielles confirment :

Les contraventions sont de plus en plus courantes et les locaux sont vigilants sur la propreté des sites. Le mieux est de respecter ces règles pour éviter tout litige et impacter le moins possible les paysages.

5.3 Autres options d’hébergement ou d’aires de stationnement

Dans quelques localités, il existe des parkings gérés par la commune où les camping-cars peuvent stationner pour la nuit pour un faible coût, parfois moins cher qu’un camping « complet ». C’est plus sommaire, souvent sans douche ni cuisine, mais on y trouve parfois des toilettes ou un robinet. Renseignez-vous en arrivant dans la ville au bureau d’information.

Au-delà, certaines fermes proposent un accueil informel : vous payez une petite somme pour stationner dans un champ et utilisez les toilettes familiales. Ces solutions restent confidentielles et fluctuent suivant la saison, souvent référencées sur des applications comme Park4Night ou Campermate.

En résumé, le camping officiel domine le paysage islandais, et c’est tant mieux : vous disposez d’installations pratiques, soutenez les communautés locales et évitez les ennuis légaux. Les tarifs ne sont pas extravagants pour l’Islande, et l’expérience reste authentique.

6. Conduire un camping-car ou un van en Islande : règles et conseils

  • Règles de circulation de base : On roule à droite, feux de croisement allumés en permanence, ceinture obligatoire pour tous les passagers. L’alcool au volant est proscrit : la limite autorisée est extrêmement basse (0,02 % BAC). Les amendes pour excès de vitesse ou conduite en état d’ivresse sont très élevées.
  • Limites de vitesse : En ville, 50 km/h. Hors agglomération sur route asphaltée, 90 km/h. Sur route gravillonnée, 80 km/h. Si vous conduisez un camping-car ou un van (catégorie < 3,5 tonnes), ces mêmes limites s’appliquent, à condition que la signalisation ne dicte pas un maximum inférieur (parfois 70 km/h sur certains segments). Les véhicules de plus de 3,5 tonnes peuvent avoir des restrictions spécifiques, notamment sur certaines pentes. Sur les pistes F, la vitesse est souvent inférieure (30-50 km/h) compte tenu du terrain.
  • Peages : Peu de tronçons payants en Islande. Vous trouverez surtout le tunnel Vaðlaheiði près d’Akureyri (paiement en ligne ou via le loueur). L’ancien tunnel d’Hvalfjörður est désormais gratuit. Les stationnements payants se développent (Seljalandsfoss, Jökulsárlón, etc.) ; payez via les applis ou bornes indiquées pour éviter une amende.
  • État des routes et météo : Ne sous-estimez jamais le vent islandais : des rafales violentes peuvent renverser ou déporter un camping-car. Surveiller road.is (l’administration des routes) et vedur.is (la météo) est crucial avant de partir. En cas d’alerte orange ou rouge, mieux vaut reporter le trajet. Surveillez aussi les alertes « Malbik endar » (fin d’asphalte) pour ralentir à temps sur le gravier.
  • F-roads et 4×4 : Les F-roads (F35, F208…) sont réservées aux véhicules 4x4. Si vous avez loué un van standard, c’est hors contrat de vous y aventurer. Les pistes F comportent souvent gués, nids-de-poule et terrain très accidenté : prudence extrême. Une assurance spécifique est parfois requise pour franchir ces routes.
  • Faune sur la route : Les moutons paissent en liberté, surtout entre mai et septembre. Ils peuvent traverser soudainement. Ralentissez et restez prêt à freiner. En cas de collision, vous devrez indemniser le propriétaire. Les renards arctiques et oiseaux marins peuvent aussi causer des problèmes ponctuellement.
  • Changements rapides de temps : L’Islande peut connaître le brouillard, la pluie, la neige (même en été dans les hauts plateaux), et bien sûr ce vent couplé à du sable ou des cendres. Réduisez la vitesse et garez-vous si la visibilité est trop mauvaise. Mieux vaut attendre 1 heure que de risquer un accident.
  • Documentations nécessaires : Ayez toujours votre permis physique, le contrat de location et la carte de crédit. Les cartes de débit peuvent fonctionner dans certains distributeurs de carburant, mais pas toujours. Un code PIN est indispensable pour les bornes automatiques de carburant.
  • Conseils pratiques : Gardez un bidon supplémentaire si vous prévoyez d’aller dans des zones reculées (Westfjords, Hautes Terres). Remplissez régulièrement le réservoir. Les stations-service (N1, Olís, etc.) font office d’épicerie, de café, de point info, et sont souvent ouvertes tard.

7. Les destinations incontournables à voir en camping-car

Pour profiter pleinement de la nature islandaise, voici une sélection de lieux spectaculaires, parfaits pour faire étape en véhicule aménagé :

  • Þingvellir – Parc national à la confluence des plaques tectoniques nord-américaine et eurasienne, chargé d’histoire car c’est là que l’Alþing (parlement) fut fondé en l’an 930.
  • Jökulsárlón et Diamond Beach – Le lagon glaciaire où des icebergs dérivent paisiblement, avant d’échouer en blocs scintillants sur la plage de sable noir. Ambiance féerique.
  • Landmannalaugar – Région haute en couleurs, aux montagnes rhyolitiques et sources chaudes naturelles. Accessible en été via F-roads (véhicule 4×4 requis).
  • Lake Mývatn – Paysages volcaniques, pseudo-cratères, champs de lave, et versants géothermiques. Les amateurs de randonnées et de bains chauds (Mývatn Nature Baths) adoreront.
  • Dynjandi (Westfjords) – Immense cascade en éventail, nichée dans un fjord reculé. Un spot particulièrement photogénique et paisible.
  • Snæfellsjökull – Glacier-volcan de la péninsule de Snæfellsnes, auréolé de mystère. Les falaises environnantes et le littoral volcanique sont extraordinaires.
  • Goðafoss – Cascade en fer à cheval dans le nord (entre Akureyri et Mývatn), considérée comme l’une des plus esthétiques du pays.
  • Seljalandsfoss & Gljúfrabúi – Chutes d’eau iconiques sur la côte sud : la première vous permet de passer derrière le rideau, la seconde est à demi cachée dans un canyon rocheux.

8. Quelle est la meilleure période pour un road trip en Islande ?

Choisir son moment pour sillonner l’Islande en camping-car dépend de vos priorités : climat plus doux ? Journées longues ? Observation des aurores boréales ? Voici un aperçu.

Été (juin-août)

C’est la saison phare. Tout (ou presque) est ouvert : routes accesibles, campings en activité, hautes terres si vous avez un 4×4. Les journées sont interminables, avec soleil de minuit fin juin/début juillet. Les températures oscillent autour de 10-15 °C, parfois plus. En contrepartie, affluence maximale, tarifs élevés et il faut réserver tôt. Nuits courtes ou quasi inexistantes : prévoyez un masque de sommeil !

Automne (septembre-octobre)

Septembre offre encore des conditions assez stables : moins de touristes, couleurs automnales, possible apparition des aurores boréales dès la tombée de la nuit. Les pistes F peuvent rester ouvertes début septembre, mais tout peut basculer si la neige arrive précocement. Octobre est plus risqué pour les routes en altitude, et de nombreux campings ferment. Toutefois, les tarifs sont plus bas et la quiétude règne sur les sites.

Hiver (novembre-mars)

La période hivernale propose des paysages enneigés, des nuits très longues (idéal si vous voulez traquer les aurores), un volume de touristes plus faible et des prix de location plus abordables. En revanche, vous aurez moins de campings ouverts (une vingtaine environ), un climat rude (tempêtes de vent, verglas, blizzard) et des journées limitées (5-7 h de lumière en plein hiver). Réservé aux plus aventureux ou à ceux qui s’orientent uniquement sur les axes principaux (côte sud, quelques portions de l’ouest).

Printemps (avril-mai)

On sort gentiment de l’hiver, même s’il reste souvent de la neige sur les hauteurs. Les tarifs sont encore relativement doux. Les journées rallongent sensiblement. Certains sites comme Landmannalaugar ne sont pas accessibles avant juin. Mais c’est une saison plus calme où vous profiterez de la floraison progressive et verrez un pays qui se réveille avant l’afflux des foules estivales.

Si vous voulez maximiser vos chances de météo clémente, d’accès complet au pays et de profiter de la lumière presque permanente, la seconde moitié de juillet est idéale. Si vous espérez éviter la très haute saison et rechercher un certain équilibre, fin août/début septembre représente un excellent compromis.

9. Budget et coûts d’un voyage en camping-car ou en van

L’Islande est réputée chère ; voyager en camping-car ou en van peut aider à faire quelques économies, mais vous devrez tout de même prévoir un budget conséquent. Voici les postes de dépenses principaux, avec quelques estimations pour vous guider.

1) Location du véhicule

Le principal coût. En haute saison (juin-août), un petit van 2 places revient souvent à 15 000–25 000 ISK/jour. En basse saison (octobre-avril), ce prix peut chuter à 7 000–15 000 ISK. Les motorhomes familiaux montent jusqu’à 45 000 ISK/jour en pic d’été. Pour 10 jours en été à ~20 000 ISK/jour, comptez ~200 000 ISK (env. 1 300 €). Si vous ajoutez les assurances spéciales (gravillons, cendres), c’est encore un petit surplus (souvent 1 000–1 500 ISK/jour).

2) Carburant

Le diesel ou l’essence coûte autour de 300–320 ISK/L (en 2024-2025), soit environ 2,2–2,3 € le litre. La consommation d’un van peut avoisiner les 10–12 L/100 km. Sur 1 500 km (un tour approximatif de l’île + petits détours), vous utiliserez ~150 L, soit ~45 000 ISK (300 €). Tout dépend de votre itinéraire et du nombre de détours.

3) Campings

Budget plutôt modeste en comparaison du reste : ~1 500–2 500 ISK/nuit/personne, donc ~3 000–5 000 ISK/nuit pour un couple (21–35 €). En 10 nuits, on tourne autour de 30 000–40 000 ISK pour deux. Si vous payez l’électricité (1 000 ISK) ou les douches (500 ISK) séparément, ajoutez un peu. Certains utilisent la Campingcard (179 €) pour réduire le coût si l’itinéraire recouvre beaucoup de campings participants.

4) Nourriture

L’avantage du camping-car est de pouvoir cuisiner soi-même. Les supermarchés les moins chers sont Bónus et Krónan. Exemple de prix : pain ~450 ISK, paquet de pâtes ~300 ISK, 1 kg de poulet ~1 500 ISK, yaourt Skyr ~180 ISK. Sur une semaine, un couple peut s’en sortir avec 20 000–35 000 ISK de courses, selon l’appétit et la propension à acheter local. Manger au restaurant revient vite cher (plat principal 2 000–5 000 ISK minimum). Les hot-dogs à 500 ISK sont un classique « petit budget ».

5) Activités et visites

Beaucoup de sites naturels sont gratuits, mais certains stationnements sont payants (Seljalandsfoss ~700 ISK, Jökulsárlón ~1 000 ISK). Les musées facturent de 1 000 à 3 000 ISK. Les bains géothermiques type Blue Lagoon coûtent ~8 500–11 000 ISK, Mývatn ~5 000 ISK. Les tours (balade sur glacier, observation de baleines) se situent entre 10 000 et 20 000 ISK/personne.

6) Divers

Prévoyez un peu pour la lessive (machines entre 800 et 1 000 ISK par cycle), le Wi-Fi si vous n’en avez pas inclus (10 €/jour parfois), un pull en laine islandaise (20 000 ISK) ou des souvenirs. Les piscines publiques coûtent ~1 000 ISK et servent d’occasion idéale pour une douche chaude.

En somme, pour 10 jours en été à deux, un budget plausible (location, carburant, campings, nourriture majoritairement maison, quelques activités) peut s’élever à environ 350 000–400 000 ISK (2 300–2 600 €). On peut serrer plus (basse saison, moins d’activités payantes) ou au contraire dépenser davantage (restaurants, excursions multiples). L’essentiel est de bien prévoir avant de partir : l’Islande n’est pas la destination la moins chère, mais le voyage en camping-car reste souvent plus économique qu’un combiné voiture+hôtel.

10. Astuces et conseils pour réussir son voyage

  • Anticipez la météo. Consultez vedur.is pour la météo et road.is pour l’état des routes. En cas de gros vent, n’hésitez pas à différer votre départ : la sécurité avant tout.
  • Évitez d’acheter l’eau en bouteille. L’eau froide islandaise est potable et délicieuse. Remplissez votre réserve gratuitement aux campings ou stations-service.
  • Gardez la porte lors de fortes bourrasques. Le vent peut arracher une portière ouverte violemment, causant des dégâts coûteux non toujours couverts par l’assurance.
  • Rechargez vos appareils au camping. Ainsi vous ne videz pas la batterie auxiliaire du van. Certains véhicules disposent d’un branchement 220V si vous optez pour l’électricité au camping.
  • Prévoyez quelques pièces (100 ou 50 ISK) pour les douches payantes ou certains WC publics à pièces.
  • Rangez votre intérieur. Les routes peuvent être cahoteuses (gravier…), donc veillez à ce que tout soit solidement arrimé pour éviter la casse.
  • Naviguez hors saison. Si vous le pouvez, partez en mai ou en septembre. Moins de foule, prix moindres, et encore assez de lumière.
  • Apprenez quelques mots islandais. Un simple « takk » (merci) ou « halló » (bonjour) fait toujours plaisir. Les Islandais parlent très bien anglais, mais apprécient le geste.
  • Allez dans les piscines municipales. Pour quelques centaines de couronnes, vous avez accès à des bains chauds, un sauna, parfois un hammam. Parfait pour se détendre et se doucher.
  • Respectez la nature. Ne sortez pas des sentiers, ne laissez aucun déchet et ne campez pas n’importe où. L’Islande est splendide, mais fragile ; aidez à la préserver.

11. Questions fréquentes

  1. Faut-il un permis spécial pour conduire un camping-car en Islande ?
    Non. Un permis B standard (validé depuis au moins un an) suffit pour tout véhicule de moins de 3,5 tonnes. Si votre permis est dans un alphabet non latin, procurez-vous une traduction ou un permis international.
  2. Peut-on boire l’eau du robinet dans le van ?
    Oui, l’eau en Islande est pure et potable au robinet. Si votre réservoir interne est propre, utilisez-le. Sinon, remplissez régulièrement une bouteille ou un jerrycan avec de l’eau froide de n’importe quelle source sûre (camping, station-service).
  3. Le camping sauvage est-il autorisé ?
    Non. Depuis 2015, le « camping sauvage » en véhicule motorisé est interdit hors des aires officielles ou sans autorisation du propriétaire. Il convient de dormir en camping aménagé ou d’obtenir l’accord explicite du terrain privé.
  4. Les stations-service sont-elles faciles à trouver sur la Ring Road ?
    Oui, elles sont généralement espacées de 50–100 km sur la côte sud, l’est et le nord. Dans les zones reculées (Westfjords ou Hautes Terres), prévoyez davantage. La plupart des pompes sont automatiques et exigent une carte avec code PIN.
  5. Comment fonctionnent les toilettes en van ?
    Beaucoup de petits vans n’ont pas de toilettes intégrées. Vous utilisez alors les sanitaires des campings, des stations-service ou des lieux publics. Les motorhomes possèdent une cassette WC qu’il faut vidanger aux aires appropriées (campings équipés).
  6. Faut-il réserver sa place au camping ?
    Le plus souvent, non. L’accueil se fait au fil des arrivées. Toutefois, en été, certaines structures très appréciées proposent ou conseillent la réservation (Reykjavik, Þakgil), en particulier si vous voulez une prise électrique.
  7. Y a-t-il de la 4G ? Comment se connecter à internet en route ?
    La couverture 4G est bonne sur la plupart des routes principales (Ring Road, villes). Dans les Hautes Terres ou zones très isolées, la connexion peut être inexistante. De nombreux campings et cafés offrent le Wi-Fi gratuit. Vous pouvez aussi louer un routeur Wi-Fi chez votre loueur (inclus parfois).
  8. Et pour la douche ? On ne sent pas le “farouche” après plusieurs jours ?
    La plupart des campings disposent douches chaudes payantes. Les piscines municipales (env. 1 000 ISK l’entrée) sont également un excellent moyen de se laver et de se détendre. Certains vans ont une douche intégrée, mais l’eau reste limitée.
  9. Peut-on prendre un van 2WD sur les pistes F ?
    Non, c’est illégal et dangereux. Les F-roads sont réservées aux 4×4 autorisés. Vous risqueriez d’endommager le van, de rester coincé dans un gué ou de perdre votre assurance. Mieux vaut louer un van 4×4 dédié, ou renoncer à ces routes.
  10. Comment laver le linge pendant un road trip ?
    Certains campings (Reykjavik, Akureyri, Egilsstaðir, Selfoss, etc.) possèdent lave-linge et sèche-linge à pièces (~800–1 000 ISK le cycle). Sinon, quelques laveries en ville. Beaucoup de voyageurs n’en font qu’une fois dans le séjour.
  11. Y a-t-il beaucoup de moustiques ou d’insectes ?
    Pas de moustiques “classiques” en Islande. Mais autour du lac Mývatn, il y a des midges (moucherons) qui ne piquent pas, mais peuvent être gênants. Un filet de tête ou une bombe anti-insecte peut soulager.
  12. Que faire en cas de panne ou d’incident sur la route ?
    Contactez votre loueur (assistance 24h) ou le 112 si urgence. Si crevaison, vous pouvez changer la roue si vous savez le faire ou attendre l’aide. Généralement, les loueurs offrent un service de dépannage. Dans les régions isolées, les passants sont solidaires et pourront prévenir les secours s’il n’y a pas de réseau.


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