La Norvège en camping-car et van : guide complet pour un road trip réussi

La Norvège attire chaque année des voyageurs en quête de paysages préservés et de routes panoramiques. Entre ses fjords profonds, ses montagnes imposantes et ses littoraux abrupts, ce pays scandinave n’a cessé de fasciner. Parcourir son territoire en camping-car ou en van permet de goûter à une liberté incomparable : choisir chaque soir un décor nouveau, profiter de haltes improvisées et vivre au plus près de la nature.
Véritable destination de rêve pour les amateurs de grands espaces, la Norvège offre un large réseau de campings, de services pratiques et un ensemble de routes mythiques qui desservent ses sites emblématiques. Dans les sections suivantes, vous découvrirez tous les conseils essentiels pour une aventure sur quatre roues, des itinéraires recommandés aux subtilités de la conduite locale.
SOMMAIRE
- 1. Pourquoi visiter la Norvège en camping-car ou en van ?
- 2. Louer un camping-car ou un van en Norvège : tout ce qu'il faut savoir
- 3. Les meilleurs itinéraires en camping-car en Norvège
- 3.1 Fjords du Sud (environ 7 jours)
- 3.2 Fjords de l’Ouest et routes panoramiques (10 jours)
- 3.3 Aventure arctique (12 jours) – Tromsø, Lofoten, Vesterålen
- 4. Autres itinéraires populaires en camping-car en Norvège
- 5. Où stationner et dormir en camping-car ou en van en Norvège ?
- 6. Conduire un camping-car ou un van en Norvège : règles et conseils
- 7. Les destinations incontournables à voir en camping-car
- 8. Quelle est la meilleure période pour un road trip en Norvège ?
- 9. Budget et coûts d’un voyage en camping-car ou en van
- 10. Astuces et conseils pour réussir son voyage
- 11. Questions fréquentes
1. Pourquoi visiter la Norvège en camping-car ou en van ?
Explorer la Norvège en camping-car ou en van offre une immersion totale dans des décors naturels parmi les plus spectaculaires d’Europe. Le pays s’étend entre montagnes, fjords, plaines arctiques et côtes découpées, proposant une variété de paysages difficile à égaler. Depuis la tranquillité des lacs glaciaires jusqu’aux caps balayés par le vent, chaque détour de route réserve un panorama à couper le souffle.
En voyageant à bord d’un véhicule aménagé, on profite d’une flexibilité rare : s’arrêter où l’envie nous prend, prolonger une halte coup de cœur ou se rapprocher des sentiers de randonnée tôt le matin. La liberté d’itinérance est d’autant plus essentielle en Norvège que les micro-climats varient à quelques kilomètres de distance. Si la pluie menace dans une vallée, il suffit parfois de rouler vers la côte pour retrouver un temps plus ensoleillé. De plus, le pays est réputé pour son esprit « friluftsliv », un mode de vie centré sur l’amour des grands espaces. Cela se traduit par des infrastructures adaptées : campings modernes, aires de services et possibilités de wild camping dans le respect de la nature.
Parcourir la Norvège en camping-car ou en van permet également de maîtriser son budget dans un pays réputé onéreux. Les nuitées en pleine nature ou dans certains parkings autorisés peuvent être gratuites, et cuisiner ses propres repas réduit nettement les dépenses. Enfin, le climat estival, avec de longues journées voire un soleil de minuit au nord, accentue l’envie de vivre dehors à tout moment. Découvrir la Norvège de façon autonome, c’est s’offrir un voyage rythmé par la contemplation, la proximité avec les habitants et l’exploration flexible des régions moins accessibles aux circuits classiques.
2. Louer un camping-car ou un van en Norvège : tout ce qu'il faut savoir
La location d’un camping-car ou d’un van en Norvège est facilitée par un large choix d’agences. Oslo, Bergen, Stavanger ou Tromsø figurent parmi les principaux points de départ. On trouve de grandes enseignes internationales, mais aussi des sociétés locales plus petites proposant souvent des vans aménagés originaux ou des services adaptés à l’hiver. Les véhicules disponibles varient : fourgons compacts pour deux personnes, camping-cars familiaux avec couchages multiples, ou encore des vans 4x4 pour s’aventurer sur certaines routes reculées.
Tarifs : la saison estivale (juin à août) est la plus onéreuse, avec des prix pouvant aller de 1500 à 3000 NOK par jour selon la taille. En hors-saison (mai, septembre), les tarifs chutent généralement de 20 à 30 %. Réserver 6 à 12 mois à l’avance est conseillé pour bénéficier d’un meilleur choix, surtout si vous visez un véhicule spécifique. La durée de location influence aussi le coût : un séjour de deux ou trois semaines permet parfois de négocier une remise.
Concernant l’assurance et les conditions, la plupart des loueurs incluent une assurance de base (CDW) avec une franchise élevée, qu’il est possible de réduire en souscrivant une option « super CDW ». Vérifiez si votre assurance voyage personnelle ou votre carte bancaire a déjà une couverture pour la franchise. Certaines compagnies imposent un âge minimum de 21 voire 25 ans, et demandent un permis B valide depuis au moins un an. Votre permis national suffit en général, mais un permis international peut être requis si vous ne disposez pas d’un permis en alphabet latin.
Les options de location incluent la fourniture de literie et de vaisselle (parfois payantes), d’un GPS ou encore de sièges enfants. Avant de partir, prenez le temps de vérifier la hauteur et la longueur du véhicule, ainsi que les consignes de remplissage d’eau, de vidange des eaux grises et noires, et le fonctionnement du chauffage. À la remise des clés, l’agence vous remettra un état des lieux complet. Au retour, il faudra souvent faire le plein de carburant, vider la cassette WC (si le véhicule en possède une) et rendre le véhicule propre, sauf si vous avez souscrit une option ménage.
Songez également à louer dans la région que vous souhaitez explorer. Par exemple, si vous rêvez du Nord, atterrissez à Tromsø pour éviter de longs trajets depuis Oslo. Ou pour découvrir les fjords, vous pouvez démarrer à Bergen. Les compagnies proposent parfois des allers simples, permettant de prendre le véhicule dans une ville et de le rendre ailleurs, moyennant un supplément. Cette solution convient à ceux qui disposent de peu de temps et ne veulent pas repasser par leur point de départ.
Avec une bonne préparation, la location en Norvège se révèle simple et confortable. Le pays est habitué à recevoir des touristes itinérants : les loueurs sont généralement professionnels et délivrent des véhicules en bon état, souvent récents. N’hésitez pas à comparer les offres en ligne pour trouver la formule qui vous convient le mieux. Une fois aux commandes de votre camping-car ou van, vous serez fin prêt à prendre la route et à découvrir la multitude de trésors norvégiens.
3. Les meilleurs itinéraires en camping-car en Norvège
Les routes de Norvège sont légendaires, serpentant entre fjords profonds, sommets vertigineux et villages pittoresques. Voyager en camping-car ou van permet de s’arrêter à volonté pour contempler un belvédère ou déguster un pique-nique face à un lac. Voici trois itinéraires phares pour découvrir les merveilles de ce pays, chacun offrant un équilibre entre temps de route, panoramas d’exception et expériences culturelles. Les distances totales et la durée suggérée sont indicatives : vous pouvez adapter chaque parcours selon votre rythme, la météo et vos envies.
3.1 Fjords du Sud (environ 7 jours)
- Itinéraire : Oslo > Lillehammer > Geirangerfjord > Sognefjord > Hardangerfjord > Oslo
- Durée recommandée : 7 jours
- Distance totale : Environ 1200 km
- Meilleure saison : Mai à septembre
- Incontournables : Routes de montagne, fjords UNESCO, églises en bois debout, cascades
Cet itinéraire part d’Oslo et trace un grand cercle dans le sud de la Norvège. Il combine la capitale moderne, les charmants villages intérieurs et la région des fjords emblématiques comme Geiranger et Sognefjord. En chemin, vous croiserez des routes de montagne parfois vertigineuses, des belvédères réputés (Dalsnibba, Trollstigen si vous enchaînez), et des bourgades riches d’histoire. Les amateurs de plein air trouveront de multiples randonnées d’une demi-journée pour s’oxygéner. Les traversées en ferry sur les fjords donnent un aperçu unique des chutes d’eau qui jaillissent des parois. Le tout se boucle en une semaine, à un rythme tranquille.
Jour 1 – Départ d’Oslo
- Récupérez le camping-car ou van et faites une courte visite d’Oslo : le quartier d’Aker Brygge, le Musée des Navires Vikings ou le Parc Vigeland.
- Roulez vers Lillehammer (environ 180 km). Arrivée possible en fin d’après-midi. Suggéré : Lillehammer Turistsenter Camping.
Jour 2 – Lillehammer > Geiranger
- Visitez le Musée en plein air de Maihaugen à Lillehammer, très instructif sur l’habitat traditionnel.
- Roulez vers Geiranger via la route panoramique. Arrêts possibles à Lom (église en bois debout) et aux points de vue sur la montagne.
- Installez-vous à Geiranger Camping, au bord du fjord. Possibilité d’excursion en bateau pour admirer les « Sept Sœurs ».
Jour 3 – Exploration de Geirangerfjord
- Montez au belvédère de Dalsnibba (avec un péage, mais la vue est spectaculaire).
- Option de randonnée vers la ferme de Skageflå, ou simplement profiter d’une balade au bord du fjord.
- En fin de journée, détente au camping ou continuation vers une étape près de Stryn.
Jour 4 – Sognefjord
- Traversez la région de Stryn, arrêtez-vous à proximité du glacier Jostedalsbreen (Briksdal ou Fjaerland).
- Rejoignez Sognefjord, souvent surnommé « le Roi des Fjords ». Attendez-vous à prendre un ferry (Mannheller-Fodnes) ou la route E39.
- Soirée à Kaupanger ou Sogndal, camping au bord du fjord.
Jour 5 – Vers Hardangerfjord
- Empruntez la Laerdal Tunnel (24,5 km) ou la route pittoresque d’Aurlandsfjellet (si ouverte).
- Faites une pause dans la vallée de Flåm (train panoramique pour les amateurs) ou à Stegastein Viewpoint.
- Traversez Voss pour rejoindre Hardangerfjord. Nuit vers Odda ou Kinsarvik.
Jour 6 – Hardangerfjord > Oslo
- Découvrez les vergers en fleur (au printemps) ou les cascades célèbres (Vøringfossen), puis amorcez le retour vers l’est.
- Arrêt recommandé à Heddal pour la plus grande église en bois debout de Norvège.
- Arrivée sur Oslo en fin de journée. Camping possible à proximité (Ekeberg Camping).
Jour 7 – Oslo
- Rendez le véhicule ou profitez d’une journée supplémentaire pour explorer la capitale. Fin de l’itinéraire.
3.2 Fjords de l’Ouest et routes panoramiques (10 jours)
- Itinéraire : Bergen > Nordfjord > Atlantic Ocean Road > Trollstigen > Ålesund > Bergen
- Durée recommandée : 10 jours
- Distance totale : Environ 1600 km
- Meilleure saison : Juin à août
- Incontournables : Route de l’Atlantique, Trollstigen, culture côtière, longues traversées en ferry
Ce circuit en boucle, au départ de Bergen, comprend des lieux de prestige comme l’Atlantic Ocean Road, considérée comme l’une des routes les plus belles du monde. Avec ses ponts audacieux reliant de petits îlots, elle offre un spectacle saisissant, surtout par mer agitée. L’itinéraire inclut aussi Trollstigen, la célèbre « route de la Trolley » aux onze lacets impressionnants, et des villes côtières comme Ålesund au style Art nouveau.
Jours 1 et 2 – Bergen
- Récupérez le véhicule, explorez Bryggen (classé UNESCO), prenez le funiculaire du mont Fløyen pour une vue panoramique.
- Faites des provisions dans un supermarché (REMA 1000, KIWI). Nuit au camping proche de Bergen ou commencez à rouler vers Voss.
Jours 3 et 4 – Nordfjord
- Cap au nord via la route E39, ferry Oppedal-Lavik, puis direction Stryn. Découvrez Loen Skylift pour monter sur les hauteurs.
- Visitez Briksdal Glacier ou profitez d’une randonnée le long d’Oldedalen. Campings paisibles autour de Stryn.
Jours 5 et 6 – Atlantic Ocean Road & Trollstigen
- Roulez vers Ålesund, flânez en ville pour admirer l’architecture Art nouveau et la vue depuis le mont Aksla.
- Continuez ensuite jusqu’à Bud, point de départ de l’Atlantic Ocean Road : 8,3 km de ponts spectaculaires sur l’océan. Stationnez dans un petit camping ou aire le long de la route.
- Le lendemain, direction Trollstigen. Montez en fin de journée pour éviter la foule. Panorama magnifique depuis les plateformes au sommet. Descendez vers Åndalsnes pour la nuit.
Jours 7 et 8 – Région d’Åndalsnes et Geiranger (option)
- Possibilité de pousser jusqu’à Geiranger si le temps le permet, ou se concentrer sur la vallée de Romsdalen.
- Randonnée Romsdalseggen pour les plus sportifs, ou simple détente autour du fjord. Nuits sur place.
Jours 9 et 10 – Retour à Bergen
- Faites route vers le sud, possible arrêt à Sognefjord à nouveau, ou prendre l’E39 avec quelques ferries.
- Arrivée à Bergen, restitution du véhicule. Fin du voyage.
3.3 Aventure arctique (12 jours) – Tromsø, Lofoten, Vesterålen
- Itinéraire : Tromsø > Senja > Lofoten > Vesterålen > Tromsø
- Durée recommandée : 12 jours
- Distance totale : Environ 1000-1200 km au nord
- Meilleure saison : Juin-juillet (soleil de minuit), septembre (aurores boréales possibles)
- Incontournables : Plages sauvages, villages de pêche, randonnées, observation des baleines
Le nord de la Norvège offre une atmosphère unique, entre soleil de minuit ou nuits polaires selon la saison. Sénja, souvent méconnue, recèle de fjords spectaculaires et de montagnes acérées. Les îles Lofoten, avec leurs pics plongeant dans la mer, figurent parmi les panoramas iconiques du pays. Vesterålen est réputée pour ses safaris baleines à Andenes. Moins fréquentée que Lofoten, la région est parfaite pour camper en pleine nature, contempler des aurores boréales dès la fin août ou simplement savourer la tranquillité des villages côtiers.
Jours 1 à 3 – Tromsø et Senja
- Visite de Tromsø, considérée comme la « capitale de l’Arctique » : cathédrale arctique, téléphérique Storsteinen.
- Trajet jusqu’à Senja, en passant éventuellement par Finnsnes. Route panoramique Fv862. Nuits dans des campings ou aires de Senja.
- Randonnées courtes ou plus exigeantes (Bergsbotn, Tungeneset), vins de minuit sur la plage pour profiter de la luminosité arctique.
Jours 4 à 7 – Lofoten
- Ferry éventuel depuis Gryllefjord vers Andenes (en saison), ou route via le continent. Arrivée dans l’archipel des Lofoten.
- Villes phares : Reine, Henningsvær, Svolvær. Plages mythiques : Uttakleiv, Haukland. Camping au bord de l’eau possible, wild spots tolérés si respectueux.
- Randonnées : Ryten (surplombant Kvalvika Beach), Festvågtind… Les Lofoten sont un paradis pour la photo.
Jours 8 à 10 – Vesterålen
- Montez vers Vesterålen. Baladez-vous à Sortland ou Stokmarknes. Optez pour un safari baleine à Andenes (de mai à septembre, observation de cachalots, orques selon la saison).
- Vesterålen offre des sentiers côtiers paisibles, loin de la foule. Campings moins fréquentés, ambiance authentique.
Jours 11 et 12 – Retour vers Tromsø
- Route panoramique en repassant par la côte ou via l’intérieur. Contraste de la toundra, rennes éventuels sur la route.
- Restitution du camper à Tromsø. Fin de l’aventure arctique.
4. Autres itinéraires populaires en camping-car en Norvège
En dehors des trois grands parcours précédents, la Norvège propose une multitude d’itinéraires qui sauront satisfaire tous les goûts. Voici quelques suggestions à explorer brièvement, idéales pour prolonger un séjour ou composer un voyage plus long :
- Itinéraire « Arctique Extrême » (10-14 jours) : De Tromsø à Kirkenes et retour. Vous traversez la Laponie norvégienne, découvrez le Cap Nord, et pouvez atteindre la frontière russe à l’extrême est. Paysages de toundra, villages de pêche reculés, ambiance polaire en hiver. Idéal pour observer les aurores boréales et découvrir la culture sami.
- Itinéraire « Côte Sud en douceur » (7 jours) : D’Oslo à Kristiansand, en longeant le Skagerrak. Parfait pour profiter de petites plages, d’un climat plus doux et de charmantes villes telles qu’Arendal ou Grimstad. Plus de baignades, d’activités familiales et de visites de phares.
- Itinéraire « National Scenic Routes » (2-3 semaines) : La Norvège compte 18 routes touristiques nationales, dont Gamle Strynefjellsvegen, Helgelandskysten (Fv17) ou Hardangervidda. Reliez-en plusieurs selon vos centres d’intérêt : fjords, hauts plateaux, littoral. Chaque route possède des aires aménagées design, des panoramas sublimes, et s’intègre facilement à un parcours en camping-car.
- Itinéraire « La Traversée Nord-Sud » (3-4 semaines) : Partir du Cap Nord jusqu’à Lindesnes, le point le plus méridional du pays. Un périple de plusieurs milliers de kilomètres, pour ceux qui rêvent de tout voir : forêts du sud, villes culturelles (Trondheim, Oslo), fjords de l’ouest, jusqu’aux plaines arctiques extrêmes.
Chaque route réserve son lot de surprises. Les ferries font partie intégrante de l’aventure, tout comme le climat changeant qui invite à la souplesse. Sachez qu’au-delà des grands axes, de petites routes locales mènent parfois à des joyaux cachés, entre plages isolées et vallées reculées. Les applications dédiées (Park4Night, etc.) vous aideront à repérer des emplacements de rêve pour vos haltes nocturnes.
5. Où stationner et dormir en camping-car ou en van en Norvège ?
La Norvège est très accueillante envers les voyageurs en véhicule aménagé. On y trouve un large éventail de campings avec des installations de qualité, ainsi que des aires de services spécialement dédiées aux camping-cars. De plus, la législation norvégienne sur la nature (le « droit d’accès » ou allemansretten) autorise dans certains cas le camping sauvage, sous réserve de respecter l’environnement et les riverains. Nous détaillons ci-dessous les principales options pour passer la nuit ou plusieurs jours.
5.1 Campings et aires de services
Les campings (Campingplasser) constituent la solution la plus sûre et confortable, surtout si vous souhaitez profiter de douches chaudes, de l’électricité et d’aires de vidange pour les eaux usées. Les campings norvégiens sont réputés pour leur propreté et leurs emplacements souvent spectaculaires, au bord d’un fjord ou avec vue sur les montagnes. La plupart proposent :
- Douches, WC : parfois payants via des jetons (5-10 NOK pour 4-5 minutes d’eau chaude).
- Électricité : bornes 230 V avec prise européenne (type bleu CEE). Un supplément (50-80 NOK) est souvent demandé.
- Borne de vidange : pour les eaux grises et la cassette toilettes. Utilisation généralement gratuite pour les campeurs résidents.
- Laverie : machine à laver et sèche-linge, payable en pièces ou via un système à la réception.
- Wi-Fi : de plus en plus présent, parfois inclus, parfois limité.
- Espaces communs : cuisines partagées, salle de détente, aires de jeux, etc.
Le coût pour un camping-car et deux personnes tourne autour de 300-450 NOK la nuit, électricité comprise ou en supplément. En haute saison, certains campings en zone très touristique (Lofoten, Geiranger) peuvent monter à 500 NOK. Il est rare qu’un camping affiche complet : il y a souvent de la place dans un pré annexe. Toutefois, pour les emplacements premium en bord d’eau, arriver en début d’après-midi est préférable. Plusieurs campings n’acceptent pas la réservation à l’avance et fonctionnent sur la base du « premier arrivé, premier servi ».
Les aires de services pour camping-cars (Stellplasser ou Bobilplasser) sont de simples zones de stationnement payantes ou gratuites, parfois gérées par la municipalité ou un port de plaisance. Les équipements y sont plus rudimentaires (borne de vidange, point d’eau, prise électrique de temps à autre). Le stationnement y est généralement moins cher qu’un camping (100-250 NOK/nuit). Ces aires se trouvent souvent près des centres-villes, vous permettant de visiter la localité à pied. On peut payer via des applications de stationnement (EasyPark, etc.) ou des horodateurs. Les marinas ouvrent parfois leurs installations aux camping-cars, avec accès à des douches de plaisanciers.
Pour localiser un camping ou une aire de service, les applications et sites web spécialisés (Park4Night, Campercontact, Bobilplassen.no) recensent des centaines d’options. C’est très pratique pour voir les notes d’autres voyageurs, connaître les tarifs et les facilités disponibles.
5.2 Camping sauvage et réglementation
La Norvège applique le principe de l’« Allemansretten » (droit de libre accès), qui autorise la présence sur les terres non cultivées. Si vous voyagez en van ou camping-car, vous pouvez parfois passer la nuit gratuitement en pleine nature, à condition de respecter certaines règles :
- Ne pas empiéter sur des terrains privés, cultivés ou clos, ni gêner la vue ou la tranquillité d’une habitation (distance minimale de 150 m).
- Ne pas rester plus de 1-2 nuits au même endroit sans autorisation du propriétaire, sauf en zone très isolée.
- Toujours respecter la signalisation (si un panneau indique « No camping » ou « Privat », il est interdit de stationner).
- Ne pas allumer de feu en forêt d’avril à mi-septembre, pour éviter les risques d’incendie. Seuls les réchauds portables ou barbecues dans des zones autorisées sont acceptés.
- Ne laisser aucune trace de votre passage : emportez vos déchets, vidangez vos eaux usées uniquement dans des aires dédiées, évitez le bruit excessif.
Les aires de repos (Rasteplass) au bord des routes sont parfois tolérantes pour une nuit, sauf indication contraire. Cependant, être discret et ne pas déployer tout son matériel (auvent, table) est préférable, surtout si l’aire est petite. Dans les régions très touristiques comme les Lofoten, le camping sauvage a été restreint à certaines plages ou aires spécifiques en raison de la surcharge estival. Il est donc de plus en plus courant de trouver des panneaux interdisant le stationnement nocturne.
En altitude, il n’est pas rare de trouver de grands parkings désertés la nuit. Tant qu’on n’obstrue pas la circulation ni le passage d’éventuels services de secours, et qu’aucune interdiction n’est affichée, on peut y séjourner. La prudence s’impose toutefois pour évaluer la consistance du sol (éviter de s’enliser) et la météo (le brouillard ou le vent violent peuvent surprendre). L’expérience du « wild camping » est unique : s’éveiller face à un fjord solitaire ou un plateau désertique est un privilège. Les Norvégiens y sont attachés, d’où la demande de respecter ces lieux pour préserver la nature et leur légendaire hospitalité.
En conclusion, vous avez le choix entre campings bien équipés, aires de services urbaines, emplacements improvisés en pleine nature et combinaisons de ces solutions. L’alternance (une ou deux nuits en sauvage, puis une nuit en camping pour refaire les pleins et vider les eaux) est souvent la meilleure stratégie, permettant un voyage à la fois économique et confortable.
6. Conduire un camping-car ou un van en Norvège : règles et conseils
- Réseau routier : Les grands axes (E6, E39, E18, etc.) sont en bon état, majoritairement à deux voies. Les routes secondaires sont parfois étroites et sinueuses, avec des aires de croisement (« Møteplass ») pour se croiser. Les tunnels sont nombreux, certains très longs (24,5 km pour Laerdal). Roulez doucement et faites attention aux angles morts.
- Limitations de vitesse : 50 km/h en agglomération, 80 km/h sur la plupart des routes. Certaines portions autoroutières peuvent monter à 90 ou 110 km/h. Pour un camping-car de plus de 3,5 t, la limite reste en principe à 80 km/h même si la signalisation indique plus. Les radars automatisés sont fréquents et les amendes élevées, donc respectez la vitesse.
- Peages (tolls) : Les routes et tunnels à péage sont gérés par AutoPass. Pas de barrière de péage : on lit votre plaque et la facture est envoyée à la société de location ou à vous via un système EPC. Les montants varient selon la ville (Oslo, Bergen, etc.) et la classe du véhicule (moins de 3,5 t, plus de 3,5 t). Comptez entre 20 et 60 NOK par passage, voire plus pour certains ponts/tunnels.
- Ferries : Partie intégrante du réseau norvégien, ils se paient en général sur place ou via AutoPass. Les tarifs dépendent de la longueur du véhicule et du nombre de passagers. Attendez-vous à débourser 100-200 NOK pour un court trajet, plus pour les lignes longues (ex. Bodø-Moskenes).
- Lumières : Les feux de croisement sont obligatoires de jour comme de nuit. Les Norvégiens y sont habitués, prévoyez donc de rouler phares allumés en permanence.
- Alcool au volant : La limite est de 0,02 % d’alcool dans le sang, pratiquement zéro tolérance. Les contrôles routiers inopinés sont possibles, et les sanctions très sévères. Désignez toujours un conducteur sobre si vous souhaitez goûter à la bière ou aux spécialités locales.
- Conditions climatiques : En hiver, certaines routes ferment ou nécessitent des pneus cloutés. L’été, la météo peut changer rapidement en montagne. Consultez la météo (app YR.no) et anticipez : rouler sur des routes vallonnées par temps de pluie exige de la prudence, surtout avec un véhicule lourd.
- Documentation : Permis B (camping-car < 3,5 t) ou permis C1/C pour > 3,5 t. Ayez une assurance valide. Le loueur fournit les papiers du véhicule. Un gilet réfléchissant et un triangle de présignalisation sont obligatoires à bord.
- Animal sur la route : Prudence avec les moutons et rennes en liberté. Si un troupeau est sur la chaussée, klaxonnez doucement ou attendez qu’il se pousse. Dans le nord, les rennes peuvent avancer lentement, mieux vaut rester patient et vigilant.
- Conseil général : Prenez votre temps. Les routes norvégiennes invitent à la détente plutôt qu’à la vitesse. Les distances paraissent courtes sur la carte, mais il peut être plus long de parcourir 100 km en zone montagneuse qu’ailleurs.
7. Les destinations incontournables à voir en camping-car
La Norvège regorge de sites naturels à couper le souffle. Voici cinq incontournables pour ceux qui souhaitent s’immerger dans le grand air à bord d’un camping-car ou van :
- Geirangerfjord : Classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO, ce fjord impressionne par ses parois abruptes et ses cascades (les « Sept Sœurs »). La route de l’Aigle (Ørnevegen) offre un panorama exceptionnel. Camping en bord d’eau possible, nombreuses petites randonnées.
- Lofoten : Archipel arctique aux montagnes spectaculaires tombant à pic dans l’océan. Villages de pêche pittoresques, plages de sable blanc (Haukland, Uttakleiv), randonnées connus (Reinebringen). Un lieu de rêve en été pour le soleil de minuit, et en automne/hiver pour les aurores boréales.
- Preikestolen (Pulpit Rock) : Falaise emblématique surplombant le Lysefjord à 604 m, accessible via une randonnée de 4 km (2 heures). Vue vertigineuse sur le fjord et possibilité de camper au camping de Preikestolen pour partir tôt.
- Atlanterhavsveien (Atlantic Ocean Road) : Portion unique de 8 km reliant plusieurs îlots par des ponts audacieux. En cas de mauvais temps, le spectacle des vagues déchaînées est impressionnant ; par temps calme, c’est un ruban de bitume idyllique pour la photo.
- Parc national de Jotunheimen : « Maison des Géants », abritant les plus hauts sommets du pays (Galdhøpiggen, 2469 m). Les routes Sognefjellet ou Valdresflye traversent des paysages alpins. Multiples randonnées, glaciers, lacs turquoise. L’été, un plaisir pour les amoureux de montagne qui veulent camper en altitude.
8. Quelle est la meilleure période pour un road trip en Norvège ?
Les conditions climatiques et la luminosité varient considérablement selon la saison. Dans l’ensemble, la période de mai à septembre est la plus indiquée pour une aventure en camping-car, les routes étant dégagées et les températures plus clémentes. Toutefois, chaque saison a ses spécificités.
Fin du printemps (mai – début juin) : Moins de touristes, des cascades alimentées par la fonte des neiges et des arbres en fleur. Cependant, certains cols de montagne et routes panoramiques (Trollstigen, par exemple) n’ouvrent qu’en mai/juin, selon l’enneigement. Prévoir des vêtements chauds et un chauffage fonctionnel la nuit.
Été (mi-juin – août) : Saison la plus populaire. Les journées sont très longues, avec soleil de minuit au nord. Tous les campings et ferries fonctionnent à plein régime. La météo est globalement plus douce (15-25 °C), mais point d’orgue du tourisme, donc tarifs élevés et affluence sur certains spots. Les moustiques peuvent être présents en zone humide.
Début de l’automne (septembre) : Belle période pour éviter la foule, entamer la basse saison tarifaire et éventuellement guetter les premières aurores boréales dans le nord. Par contre, certaines installations réduisent leurs horaires ou ferment (campings plus rares hors saison). Les jours raccourcissent vite, et il peut déjà neiger en altitude.
Hiver (octobre – avril) : Les conditions sont rigoureuses : routes partiellement fermées, pénombre, températures négatives. Possible pour les aventuriers cherchant les aurores boréales, mais il faut un véhicule équipé pour l’hiver (pneus cloutés, chauffage renforcé), et une expérience de conduite sur neige. Le ski, la randonnée en raquettes et la nuit polaire pourront plaire à certains, mais la mobilité reste plus compliquée.
Au final, l’été reste le choix numéro un pour une première découverte en camping-car. Ceux qui privilégient la tranquillité peuvent opter pour fin mai ou septembre, en acceptant quelques contraintes climatiques moindres et l’éventuelle fermeture prématurée de certains sites.
9. Budget et coûts d’un voyage en camping-car ou en van
La Norvège jouit d’une réputation de pays cher, mais voyager en camping-car permet de modérer les dépenses en évitant certains coûts (hôtels, restaurants à chaque repas). Voici un tour d’horizon des principaux postes de budget.
Location du véhicule : c’est souvent la plus grosse dépense. Comptez entre 1500 et 2500 NOK/jour pour un van ou petit camping-car en haute saison, 2000 à 3500 NOK/jour pour un modèle familial plus grand. Sur deux semaines, on peut débourser 20 000 à 35 000 NOK rien que pour la location. Hors saison, les prix baissent d’environ 20 %.
Carburant : le diesel avoisine 19-20 NOK/L, l’essence 21-22 NOK/L. Un camping-car consomme 8-12 L/100 km selon le gabarit. Sur 2000 km, prévoyez 200-250 L, soit 3800 à 5000 NOK. Limiter les grands détours, rouler doucement et acheter le carburant dans les zones moins reculées peut générer quelques économies.
Ferries et péages : chaque traversée varie de 100 à 1000 NOK selon la distance (les grands ferries comme Bodø-Moskenes sont plus coûteux). Les péages automatiques factureront de 20 à 60 NOK par passage, parfois plus pour les tunnels longue distance. Sur un voyage de deux semaines, 1000 à 1500 NOK peuvent partir en ferries/péages si vous multipliez les routes incontournables.
Campings : 300 à 450 NOK par nuit. Si vous campez 10 nuits, cela représente 3000 à 4500 NOK. Certains campings facturent des frais supplémentaires pour la douche ou l’électricité. Les aires de services peuvent être moins onéreuses (100-200 NOK). Le camping sauvage gratuit est une bonne option pour réduire la note, à condition de temps en temps aller en camping pour vidanger et refaire le plein.
Nourriture : en supermarché, les prix restent élevés par rapport à la moyenne européenne, mais nettement moins coûteux qu’au restaurant. Un caddie pour deux personnes peut se chiffrer à 800-1200 NOK par semaine selon vos choix (produits locaux, alcool, viande…). Certains produits, comme la bière, sont très taxés (~30 NOK la canette). Une sortie resto simple coûte 180-300 NOK par plat, et un lunch léger (sandwich, soupe) ~100-150 NOK. Pour garder un budget maîtrisé, mieux vaut cuisiner dans le véhicule.
Activités et visites : la nature est gratuite (randonnées, panoramas fjords), mais des musées (100-200 NOK), le train de Flåm (~500 NOK A/R), un safari baleine (~900 NOK) ou un ferry touristique (Geiranger-Hellesylt ~1000 NOK pour le véhicule plus passagers) peuvent vite gonfler la facture. Planifiez ce qui compte le plus pour vous et évitez de multiplier trop d’activités onéreuses.
Estimation globale : pour deux personnes, sur deux semaines en haute saison :
- Location: ~ 20 000-30 000 NOK
- Carburant: ~ 3 000-4 000 NOK
- Ferries/péages: ~ 1 000-1 500 NOK
- Campings: ~ 3 000-4 500 NOK
- Nourriture: ~ 4 000-6 000 NOK
- Extras/activités: ~ 2 000-4 000 NOK
On peut donc avoisiner 35 000-45 000 NOK au total, soit entre 3 500 et 4 500 € pour deux, sans compter les vols. Bien sûr, en voyageant hors saison, en réduisant les km, en faisant du camping sauvage, ou en limitant les sorties payantes, on peut descendre nettement plus bas. À l’inverse, louer un grand camping-car, multiplier les excursions organisées et manger souvent à l’extérieur fera grimper la note. Toutefois, la Norvège offre des paysages qui compensent largement les sommes engagées : la plupart des merveilles sont à ciel ouvert et donc gratuites d’accès.
10. Astuces et conseils pour réussir son voyage
- Préparez un minimum d’itinéraire : Sans tout planifier, ayez une idée des grandes étapes. Les distances se parcourent lentement ; mieux vaut cibler quelques régions pour en profiter plutôt que vouloir trop couvrir.
- Vérifiez la météo au quotidien : YR.no est fiable. S’adapter permet de se déplacer vers un coin plus sec ou de décaler une randonnée. Les variations de climat sont soudaines.
- Prévoir des vêtements en couches : une journée peut inclure soleil, pluie et vent. Ayez veste imperméable, polaire, chaussures étanches. Même l’été, les soirées peuvent être fraîches.
- Faça de la place pour le spontané : un point de vue imprévu, un village isolé, un marché local. C’est l’essence même du voyage en camping-car.
- Emportez de la nourriture de base : épices, riz, pâtes, sauces déshydratées… Les prix en supermarché étant élevés, ça aide. Mais laissez de la place pour goûter quelques spécialités norvégiennes (poissons, brunost, fruits rouges).
- Respectez la nature et les consignes locales : pas de feu à même le sol, pas de déchets, discrétion nocturne. Les Norvégiens sont très sensibles à la préservation de leurs espaces.
- Apprenez quelques mots norvégiens (ou utilisez l’anglais) : Bonjour (« Hallo »), Merci (« Takk »), Pardon (« Unnskyld »). Les autochtones parlent souvent bien anglais, mais un petit mot local fait toujours plaisir.
- Anticipez le ravitaillement en carburant : Dans des zones reculées, la station suivante peut être à 100 km. Ne descendez pas sous le quart du réservoir. Beaucoup de pompes sont automatiques, carte bancaire acceptée.
11. Questions fréquentes
- Peut-on vraiment faire du camping sauvage partout en Norvège ?
La législation autorise en principe des haltes sur les terrains non cultivés et distants des habitations, mais certaines communes ont restreint le camping sauvage suite à la surfréquentation. Il faut donc respecter les panneaux et privilégier les aires officielles lorsque signalé. Tant que vous êtes discret, propre et à l’écart des maisons, c’est toléré. - Faut-il un permis spécial pour conduire un camping-car ?
Non, le permis B suffit pour les véhicules jusqu’à 3,5 t. Au-delà, un permis poids lourd léger (C1) peut être nécessaire. La plupart des locations se font sur des modèles inférieurs à 3,5 t. - Comment paie-t-on les péages si on est étranger ?
Les péages sont automatiques via AutoPass. La plaque est scannée, et la facture transite par la société de location ou vous est envoyée par EPC. Vous n’avez pas besoin de vous arrêter à un poste de péage. Certains loueurs incluent un boîtier AutoPass. - La conduite est-elle délicate dans les cols de montagne ?
Les routes de montagne ont des lacets serrés (Trollstigen, par exemple). Il suffit de prendre son temps, de laisser passer en s’écartant sur les aires prévues et d’utiliser une vitesse basse pour ne pas surchauffer les freins. Les bus et gros camions y circulent aussi, donc c’est faisable. - Les ferries sont-ils à réserver ?
Pour les courtes traversées de fjord, on n’a pas besoin de réserver : on attend dans la file et on paie sur le bateau ou via AutoPass. Pour certaines lignes longues ou très fréquentées (Bodø-Moskenes vers Lofoten), il est recommandé de réserver en haute saison. - Les campings ferment-ils en hiver ?
Beaucoup ferment ou réduisent l’accueil à partir de septembre/octobre, surtout en montagne. Certains restent ouverts toute l’année, notamment près des grandes villes ou des stations de ski. Vérifiez à l’avance si vous prévoyez un voyage hivernal. - Peut-on voir des aurores boréales l’été ?
Non, la luminosité est trop importante au nord entre mai et août (soleil de minuit). Les aurores sont visibles d’environ fin septembre à mars, sous un ciel sombre. Si vous venez pour les aurores, visez la fin de l’automne ou l’hiver. - Y a-t-il des moustiques ?
Oui, dans certaines zones humides, surtout au nord et au printemps/été. Prévoyez un répulsif. Sur les côtes ventées ou en montagne, ils sont moins nombreux. - Comment se passe la vidange des eaux usées ?
Vous devez aller dans des campings ou aires équipées de bornes. Vidanger dans la nature est interdit. Certaines stations-service proposent aussi ce service gratuitement ou contre une modique somme. - Peut-on louer un van 4x4 pour explorer des pistes ?
Quelques loueurs (Arctic Campers, par ex.) proposent des modèles 4x4, utiles en hiver ou pour certaines pistes isolées. Attention, la conduite hors route (off-road) est illégale en Norvège. Les pistes sont généralement carrossables, mais vérifiez les restrictions locales. - Quelle carte bancaire fonctionne ?
La plupart des stations-service et commerces acceptent Visa et Mastercard, parfois American Express. Prévoyez un code PIN pour payer en pompe automatique. L’argent liquide est rarement indispensable. - Est-ce que les chiens sont admis partout ?
Les chiens sont généralement admis en Norvège, mais attachés ou sous contrôle. Vérifiez les formalités vétérinaires (vaccins, vermifuge) en entrant dans le pays. Dans les campings, ils sont souvent tolérés avec un léger supplément.