L'Italie en camping-car et van : guide complet pour un road trip réussi

Camping-car traversant les collines ondulées de la Toscane au coucher du soleil, entouré de vignes et de cyprès.

Envie de découvrir l’Italie dans toute sa splendeur, depuis les légendaires paysages toscans jusqu’aux plages lumineuses de la côte amalfitaine ? Voyager en camping-car ou en van vous donne la liberté de sillonner les routes italiennes à votre rythme, tout en profitant du charme distinct de chaque région.

Commencez votre journée dans les Alpes, déjeunez au bord d’un lac et terminez au cœur d’un vignoble toscan ! Dans les sections suivantes, vous trouverez des informations pratiques pour louer un véhicule, des itinéraires phares, des conseils de conduite, et bien plus encore, afin de vivre un road trip mémorable et confortable en Italie.

SOMMAIRE

1. Pourquoi visiter l'Italie en camping-car ou en van ?

L’Italie offre une extraordinaire variété de paysages sur un territoire relativement concentré : entre sommets majestueux et littoraux idylliques, chaque région a ses propres trésors. Faire un road trip en camping-car ou en van permet de savourer cette diversité sans contrainte, en changeant aisément de décor d’un jour à l’autre. Vous pouvez passer d’un lac alpin à une ville historique ou encore à une plage de sable fin, et ce en un minimum de temps.

Cet art de voyager plaît également aux Italiens eux-mêmes, qui disposent d’une infrastructure d’accueil bien développée : aires de service, campings et fermes aménagées (agriturismi) sont présents un peu partout. Vous profitez non seulement de panoramas splendides, mais vous pouvez en plus vous immerger dans la culture locale : cuisiner avec de bons produits du terroir, vous rendre à des festivals régionaux, ou encore découvrir des petits villages dépourvus d’hôtels. Bref, vivre « la dolce vita » au plus proche des habitants.

Enfin, la cuisine italienne s’accorde parfaitement à la vie en van : glanez fruits, légumes, fromages ou charcuteries chez les petits producteurs pour cuisiner à bord ou improviser un pique-nique. Cette spontanéité, la possibilité de s’arrêter presque n’importe où, et le confort d’avoir son « chez-soi » avec soi, font du camping-car une option idéale pour explorer la péninsule.

2. Louer un camping-car ou un van en Italie : tout ce qu'il faut savoir

Le marché de la location de camping-cars et vans en Italie est très dynamique. Vous trouverez facilement des agences dans les grandes villes comme Milan, Rome ou Florence, ainsi que dans certaines localités plus petites. Il existe des enseignes internationales (McRent, Indie Campers, Roadsurfer, etc.) mais aussi des loueurs italiens (Vanitaly, Motorhomes Italy, et bien d’autres). Pour comparer les offres, de nombreux sites agrégateurs (par exemple, Camper Champ) permettent de repérer en quelques clics la formule la mieux adaptée à votre budget.

Exigences courantes : en général, il faut être âgé d’au moins 21 ou 23 ans, détenir un permis B valide (pour les véhicules jusqu’à 3,5 tonnes), et présenter une carte de crédit au nom du conducteur principal pour la caution. Si vous n’êtes pas ressortissant de l’Union européenne, un permis de conduire international est requis pour circuler sur le sol italien (Informations officielles).

Compris dans la location : la plupart du temps, vous bénéficiez de l’assurance de base, du véhicule et d’un kilométrage (limité ou illimité selon le loueur). Vérifiez bien les détails : certaines compagnies facturent les kits de literie et de vaisselle. D’autres appliquent des frais supplémentaires pour l’option « conduite d’un second conducteur ». Concernant les tarifs, la haute saison (juillet-août) est la plus onéreuse et les véhicules se réservent longtemps à l’avance, alors que le printemps et l’automne offrent souvent des tarifs plus doux et plus de flexibilité. Autour de 90 € à 280 € par jour est un éventail de prix fréquemment observé, selon la taille et les équipements du camping-car.

Où récupérer ou rendre le véhicule ? Outre Milan et Rome, on trouve des agences à Venise, Florence, Naples, Bari, Palerme, Cagliari, etc. Certains prestataires proposent la livraison du véhicule à l’aéroport ou à votre hôtel, parfois moyennant un supplément. Si vous souhaitez un one-way (prendre à un endroit et rendre à un autre), Anywhere Campers ou d’autres entreprises spécialisées le permettent, mais prévoient souvent une indemnité.

Types de véhicules : vous trouverez de petits vans aménagés (VW California, Fiat Ducato compact), des fourgons à toit relevable, des capucines familiales (profilées classiques avec une alcôve), voire de gros camping-cars intégraux. Le choix dépend de la taille de votre groupe, du niveau de confort souhaité et de votre aisance à conduire un véhicule plus ou moins volumineux. Retenez que les transmissions manuelles sont largement majoritaires en Europe, et que les modèles automatiques peuvent être plus rares ou plus chers.

3. Les meilleurs itinéraires en camping-car en Italie

L’Italie compte d’innombrables parcours routiers spectaculaires, qu’ils s’agisse de circuits alpins, de boucles en bord de mer ou de traversées de régions viticoles. Ci-dessous, découvrez trois itinéraires recommandés pour saisir toute la magie du pays. Tous comportent des routes adaptées aux camping-cars, des haltes intéressantes et des panoramas de rêve.

3.1 Boucle des Lacs et des Dolomites (7-10 jours)

  • Itinéraire : Milan > Lac de Côme > Lac de Garde > Dolomites > Venise > Vérone > retour Milan
  • Durée recommandée : 7 à 10 jours
  • Distance totale : ~1000 km
  • Meilleure saison : de juin à septembre
  • Incontournables : villages pittoresques de Côme, randonnées dans les Dolomites, visites culturelles à Venise et Vérone

Ce circuit combine le romantisme des lacs du nord et la majesté des sommets dolomitiques classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il démarre à Milan, métropole du nord, puis longe le somptueux lac de Côme et le lac de Garde, avant de grimper vers les paysages alpins. Enfin, vous redescendez pour profiter de Venise et du charme historique de Vérone. Idéal pour varier plaisirs urbains, détente au bord de l’eau et grand air en montagne.

Jour 1 – Milan > Lac de Côme

  • Récupérez votre véhicule à Milan. Roulez environ une heure vers Côme.
  • Explorez Bellagio, Varenna ou Menaggio, reliés par des ferries locaux.
  • Afin de stationner, privilégiez un camping en bord de lac (ex. Menaggio) pour un réveil face aux montagnes.

Jour 2 – Lac de Côme > Lac de Garde

  • Départ pour le lac de Garde (env. 180 km). En route, arrêtez-vous à Bergame pour découvrir sa Città Alta fortifiée.
  • Installez-vous dans un camping à Sirmione ou Peschiera del Garda, deux zones dotées d’infrastructures camping-car.
  • Baladez-vous dans Sirmione avec sa forteresse et ses ruines romaines, goûtez une délicieuse glace artisanale.

Jour 3 – Journée au lac de Garde

  • Profitez d’activités nautiques ou promenez-vous à Malcesine et montez en téléphérique jusqu’au Monte Baldo.
  • Si vous voyagez en famille, Gardaland ou Caneva Aquapark offrent des moments ludiques.
  • Le soir, dormez dans le même camping ou dénichez une aire de stationnement le long du lac.

Jour 4 – Lac de Garde > Dolomites

  • Roulez vers le Trentin-Haut-Adige. Faites une pause à Trente ou Bolzano, goûtez les spécialités régionales (speck, strudel).
  • Dirigez-vous vers la Val di Fassa ou Val Gardena (environ 200 km depuis le lac de Garde). Les routes sont sinueuses mais accessibles.
  • Campez près de Canazei ou Ortisei pour admirer les pics au lever du soleil.

Jour 5 – Découverte des cols et panoramas dolomitiques

  • Parcourez le col de Sella (SR48) pour rejoindre Alta Badia : paysages de pâturages et de falaises majestueuses.
  • Faites une randonnée, comme au col Gardena, ou visitez Corvara.
  • Nuitée dans un spot aménagé pour camping-cars ou un camping dans la région (Alta Badia, Cortina, etc.).

Jour 6 – Tre Cime di Lavaredo et Cortina

  • Rejoignez les célèbres Tre Cime di Lavaredo (accès payant ~30 € pour un camping-car jusqu’au Rifugio Auronzo).
  • Randonnée panoramique autour des trois cimes, puis descente à Cortina d’Ampezzo, station chic des Dolomites.
  • Soirée dans l’aire de stationnement de Cortina.

Jour 7 – Cortina > Venise

  • Quittez la montagne pour la plaine vénitienne (160 km). Installez-vous dans un camping sur la terre ferme (Mestre, Punta Sabbioni…).
  • L’après-midi, prenez un bus ou un bateau pour visiter Venise, ou attendez le lendemain pour y consacrer la journée.

Jour 8 – Venise

  • Journée dédiée à la Sérénissime : baladez-vous entre la place Saint-Marc, le pont du Rialto, et les ruelles romantiques.
  • En option, partez sur les îles de Murano (verreries) ou Burano (maisons colorées).
  • Retourner dormir au même camping.

Jour 9 – Venise > Vérone

  • Trajet d’environ 115 km. Vérone propose un stationnement payant pour camping-cars près du centre.
  • Visitez l’amphithéâtre romain (Arène de Vérone) et la Piazza delle Erbe.
  • Fin d’après-midi : commencez à remonter vers Milan ou dormez en chemin (Brescia, Bergame…).

Jour 10 – Retour à Milan

  • Environ 140 km pour rentrer. Restituez le véhicule ou prolongez si vous avez un jour de plus pour explorer Bergame ou Monza.

3.2 Cœur de la Toscane et de l’Italie centrale (10 jours)

  • Itinéraire : Florence > Pise > Cinque Terre > Sienne > Val d’Orcia > Pérouse > Rome
  • Durée recommandée : 10 jours
  • Distance totale : ~800 km
  • Meilleure saison : avril-juin ou septembre-octobre
  • Incontournables : trésors Renaissance à Florence, tour de Pise, villages de la Cinque Terre, collines toscanes, Sienne, Rome

Un parcours emblématique pour saisir l’âme de l’Italie : la splendeur artistique de Florence et Pise, la côte ligurienne pittoresque (Cinque Terre), les collines dorées du Val d’Orcia et l’effervescence millénaire de Rome. Prévoyez suffisamment de temps pour savourer la gastronomie et les meilleures vues panoramiques.

Jour 1 – Florence

  • Récupérez le camping-car près de Florence. Garez-vous hors du centre (ZTL !) et utilisez bus ou tram.
  • Visitez la cathédrale Santa Maria del Fiore, le Ponte Vecchio et la Galleria degli Uffizi (réservation conseillée).
  • Nuit dans un camping local (ex. Camping à Fiesole) offrant des navettes vers le centre-ville.

Jour 2 – Florence > Pise > Lucques

  • Environ 100 km pour Pise. Garez-vous dans les parkings autorisés (voir indications “Area Camper”).
  • Admirez la Tour penchée, la cathédrale et le baptistère sur la Piazza dei Miracoli.
  • Continuez à Lucques pour découvrir ses remparts et son centre médiéval bien préservé. Nuit à l’extérieur des murailles.

Jour 3 – Lucques > Cinque Terre

  • En ~100 km, rejoignez La Spezia ou Levanto. Laissez le van en camping et empruntez le train pour explorer les villages (Riomaggiore, Vernazza...).
  • Randonnez le long du sentier côtier si ouvert. Retour le soir à votre emplacement.

Jour 4 – Cinque Terre > Sienne

  • Long trajet (~240 km). Possible détour par San Gimignano, célèbre pour ses tours médiévales.
  • Arrivée à Sienne. Stationnement camping-car (Il Fagiolone) à environ 15 min à pied du centre.
  • Piazza del Campo, cathédrale gothique, ambiance médiévale unique.

Jour 5 – Sienne > Val d’Orcia

  • Région de cartes postales : Montalcino (Brunello), Pienza, Montepulciano, routes bordées de cyprès.
  • Campez dans un agriturismo, dégustez fromages pecorino, vins locaux. Soirée panoramique sur les douces collines.

Jour 6 – Val d’Orcia > Pérouse / Assise

  • Route vers l’Ombrie, possible arrêt au lac Trasimeno.
  • Visite de Pérouse (chocolat, vieilles ruelles). Ou direction Assise, haut lieu spirituel avec la basilique Saint-François.
  • Dormez sur une aire près d’Assise/Pérouse. Certains campings proposent de magnifiques vues sur la vallée.

Jour 7 – Pérouse > Rome

  • ~180 km. Possibilité de faire un crochet par Orvieto, ville perchée avec une cathédrale superbe.
  • Arrivée à Rome, circulation soutenue ! Garez-vous en périphérie (campings via Aurelia, ou “Camping Village Roma” avec navette).

Jour 8 – Visite de Rome

  • Consacrez la journée aux incontournables : Colisée, Forum romain, fontaine de Trevi, Panthéon…
  • Rejoignez ensuite la basilique Saint-Pierre si le temps le permet. Dégustez pâtes cacio e pepe ou pizza al taglio.

Jour 9 – Rome (deuxième jour)

  • Faites le Vatican ou explorez d’autres quartiers comme Trastevere, réputé pour son ambiance bohème.
  • Soirée dans le même camping. Profitez d’une magnifique vue nocturne sur la ville si vous vous aventurez en centre-ville.

Jour 10 – Retour ou continuation

  • Si vous rendez le véhicule à Rome, fin de l’aventure. Sinon retour dans la ville d’origine (par ex. Florence).

3.3 Sud italien : Côte amalfitaine et Pouilles (10 jours)

  • Itinéraire : Naples > Côte amalfitaine > Matera > Alberobello > Lecce > Gargano > Bari
  • Durée recommandée : 10 jours
  • Distance totale : ~800 km
  • Meilleure saison : printemps (avril-mai) ou automne (sept.-oct.)
  • Incontournables : la vibrante Naples, la route panoramique de l’Amalfi, les sassi de Matera, les trulli d’Alberobello, plages de Salento, péninsule du Gargano

Ce périple parcourt la lignée côtière de Campanie, traverse la Basilicate (célèbre pour Matera) et plonge dans les Pouilles. Vous y découvrirez à la fois des sites chargés d’histoire, des plages de rêve et la délicieuse cuisine du Mezzogiorno.

Jour 1 – Naples

  • Ville bouillonnante réputée pour sa pizza, son centre historique classé UNESCO.
  • Circulation chaotique : mieux vaut récupérer le van en périphérie et visiter Naples en transports en commun.
  • Possibilité de passer la nuit près de Pompéi si vous songez visiter le site archéologique le lendemain.

Jour 2 – Pompeï et Côte amalfitaine

  • Matinée aux ruines de Pompéi. Puis route vers Sorrente ou Amalfi.
  • La SS163 est très étroite : privilégiez le bus ou un petit van hors haute saison. Sinon, restez à Sorrente et partez en excursion.
  • Camping possible à Sorrente ou Salerne pour rayonner plus aisément.

Jour 3 – Amalfi > Matera

  • Trajet de ~250 km. Vous pénétrez en Basilicate pour atteindre Matera et ses habitations troglodytiques (sassi).
  • Stationnez dans un espace surveillé. Visitez la vieille ville en fin de journée, l’ambiance au coucher du soleil est magique.

Jour 4 – Matera > Alberobello

  • Environ 75 km vers les trulli typiques d’Alberobello, au cœur de la Valle d’Itria.
  • Explorez ces maisons coniques blanches, classées au patrimoine mondial. Possibilité de dormir dans une ferme ou un camping environnant.

Jour 5 – Alberobello > Lecce

  • Traversez la région, arrêtez-vous à Ostuni (“città bianca”). Arrivée à Lecce, joyau baroque.
  • Garez-vous dans un camping proche ou une aire de services. Soirée dans les ruelles animées de Lecce.

Jour 6 – Salento (Lecce, Otranto, Gallipoli…)

  • Profitez des plages, comme Torre dell’Orso, ou explorez la côte Ionienne (Gallipoli). Baignade, fruits de mer, villages anciens.
  • Nombreux emplacements pour vans/camping-cars le long du littoral. Les eaux cristallines rappellent les Caraïbes.

Jour 7 – Vers le Gargano

  • Longer la côte Adriatique (300 km), arrêts possibles à Polignano a Mare, Trani, etc.
  • Arrivée dans la péninsule du Gargano (Vieste, Peschici) – paysages escarpés et forêts denses. Camping possible en bord de plage.

Jour 8 – Gargano

  • Journée détente : randonnées dans la Foresta Umbra, plages ou grottes marines. Option de ferry vers les îles Tremiti.
  • Nuit dans un camping au milieu des pins, bercé par le bruit des vagues.

Jour 9 – Gargano > Bari

  • Environ 150 km. Lighthouse à Monte Sant’Angelo ou visite de la ville portuaire de Manfredonia.
  • Terminez à Bari, capitale des Pouilles, réputée pour son centre historique, la basilique de San Nicola. Remise du véhicule si fin de parcours.

Jour 10 – Éventuel retour à Naples

  • Si nécessaire, retour (~3 h d’autoroute) à Naples. Arrêt possible à la Reggia di Caserte.

4. Autres itinéraires populaires en camping-car en Italie

  • La Traversée intégrale (Nord-Sud) : Envisagez un voyage d’un mois, partant des Alpes (Courmayeur, Dolomites) jusqu’à la Sicile, en passant par la Toscane, Rome, la Côte amalfitaine et la Calabre. Vous embrasserez la richesse du pays dans un seul itinéraire monumental.
    Environ 3500 km. Subdivisez en étapes régionales, renseignez-vous sur les zones ZTL dans les centres-villes.
  • Sardaigne : Partez en ferry depuis Gênes ou Livourne. Circuit côtier autour de la Costa Smeralda (au nord-est), puis l’ouest sauvage (Alghero, Bosa) et le sud (Chia, Villasimius).
    Idéal pour les plages idylliques et la culture sarde. Nombreux campings et aires de stationnement en bord de mer.
  • Riviera ligure et Piémont : Commencez à Gênes, explorez Portofino, les Cinque Terre, puis remontez vers les collines du Piémont (Langhe, Barolo) pour l’œnotourisme.
    Alliance mer et vin, entre spécialités culinaires et villages perchés.
  • Ombrie & Le Marche : Région moins touristique, mais charmante : Assise, Pérouse, Gubbio côté Ombrie, puis Urbino et la côte adriatique côté Marches (Grottes de Frasassi).
    Parfait si vous cherchez un itinéraire hors des sentiers battus.
  • Vallée d’Aoste & Hautes Alpes : Courmayeur au pied du Mont-Blanc, châteaux médiévaux, cols mythiques vers la Suisse ou la France. Paysages alpins époustouflants.
    À privilégier en été ou début d’automne, routes pouvant être fermées en hiver.
  • Emilie-Romagne gastronomique : De Parme (parmesan, prosciutto) à Modène (vinaigre balsamique), en passant par Bologne (cœur de la gastronomie italienne), puis Ravenne (mosaïques).
    Idéal pour les amateurs de bonne chère et de culture, avec des arrêts en agriturismi.

5. Où stationner et dormir en camping-car ou en van en Italie ?

Bien choisir ses lieux de nuitée est essentiel pour profiter au mieux de son road trip. En Italie, plusieurs solutions cohabitent : campings traditionnels, aires de service pour camping-cars, hébergements à la ferme (agriturismi) et possibilités plus ou moins tolérées de stationner gratuitement. Chacune a ses atouts, son coût et son degré de confort.

5.1 Campings (“campeggi”)

Le camping en Italie est synonyme de confort. On y trouve eau, électricité, sanitaires, douches, commerces, souvent piscine ou accès plage si c’est un « camping village ». Les tarifs peuvent cependant grimper, surtout en haute saison : une famille paie couramment plus de 50 € la nuit pour un emplacement avec électricité (Analyse de prix ADAC 2024).

Points clés :

  • Réservation recommandée en juillet-août, spécialement sur les côtes ou les grands lacs.
  • Hors saison, de nombreux campings ferment ou pratiquent des tarifs réduits; renseignez-vous à l’avance.
  • Possibilité de trouver une atmosphère « club de vacances » ou « village » avec animations en été.
  • Parfait pour se ressourcer, vidanger les eaux grises/noires et recharger les batteries.

5.2 Aires de service et aires communales (“aree di sosta”)

L’Italie offre un vaste réseau d’aires de stationnement pour camping-cars, souvent appelées “aree di sosta”. Municipalités ou exploitants privés les gèrent. Elles proposent en général un emplacement sur sol stabilisé, un point d’eau et un dispositif de vidange pour les eaux usées et WC chimiques. Certaines sont gratuites, d’autres coûtent entre 5 € et 20 € la nuit. L’électricité peut être comprise ou payante en supplément.

Avantages : elles sont moins chères que les campings, souvent bien situées (près de centres-villes ou de sites touristiques), et pratiques pour des étapes courtes ou des services techniques. Il existe aussi des aires très basiques (juste un parking autorisé) et d’autres plus luxueuses (électricité, douche, barrière de sécurité). La durée de séjour est parfois limitée (24-48 h), pour éviter l’installation prolongée.

5.3 Le Camping Sauvage en Italie : législation et conseils

Le camping sauvage est officiellement interdit selon la législation italienne, en particulier sur les plages, dans les parcs naturels et les zones protégées. La loi fait toutefois la distinction entre « simple stationnement » (le véhicule est juste garé, sans déploiement de matériel extérieur) et « camping » (sortie d’auvent, chaises, barbecue, etc.). Dans certains cas, vous pouvez passer une nuit discrète sur un parking public s'il ne l’interdit pas explicitement (Wild camping en Italie).

Risques de contravention : sur la côte en haute saison, la police locale peut infliger des amendes (100 €-500 €) et demander de partir. Dans les régions montagneuses ou rurales, la tolérance existe parfois, surtout hors saison, à condition de ne laisser aucune trace et de respecter la tranquillité publique.

Si vous tenez à passer une nuit au calme en pleine nature, arrivez tard, partez tôt, ne déployez pas votre matériel, et soyez prêt à bouger si un agent vous le demande. Mieux vaut cependant privilégier les aires officielles ou demander la permission aux propriétaires de terrains privés pour éviter les soucis.

5.4 Initiatives privées et fermes (“agriturismi”)

Divers réseaux privés, comme Agricamper Italia ou Fattore Amico, permettent de stationner gratuitement ou à coût modique chez des agriculteurs ou des viticulteurs, en échange d’un achat de produits ou d’une petite participation. Vous vivez alors une expérience authentique : réveil au milieu des vignes, contact direct avec les producteurs, dégustation à la ferme (Voir details Agricamper).

Caractéristiques : souvent moins de commodités qu’un vrai camping (peu ou pas d’électricité, sanitaires sommaires), mais un cadre unique et un accueil chaleureux. C’est un excellent moyen de plonger dans la culture locale et de soutenir l’économie rurale.

6. Conduire un camping-car ou un van en Italie : règles et conseils

  • Permis et documents : Les conducteurs hors UE ont besoin d’un permis international. Emportez carte grise, preuve d’assurance, gilet réfléchissant et triangle de signalisation.
  • Règles générales : On roule à droite, on dépasse à gauche, ceinture obligatoire pour tous. Téléphone au volant interdit (sauf kit mains libres). Les feux de croisement doivent être allumés hors agglomération, même de jour.
  • Peages : La plupart des autoroutes sont à péage : prenez un ticket à l’entrée, payez en quittant. Les camping-cars sont souvent classés catégorie B (plus haut qu’une voiture). Le coût tourne autour de 0,06 €/km. On peut payer en espèces ou CB.
  • ZTL (Zona Traffico Limitato) : Présentes dans de nombreuses villes historiques (Rome, Florence, Sienne…), ces zones sont interdites à la circulation non autorisée à certaines heures. Surveillance par caméras + amendes élevées. Évitez d’entrer, garez-vous en périphérie et prenez les transports publics.
  • Vitesses maximales :
    • En agglomération : 50 km/h
    • Hors agglomération (routes secondaires) : 90 km/h (ou 80 km/h si camping-car >3,5 t)
    • Voies rapides : 110 km/h (80 km/h si >3,5 t)
    • Autoroutes : 130 km/h (ou 100 km/h si camping-car >3,5 t).
    Vérifiez les panneaux, surtout par temps de pluie (limites réduites).
  • Alcool au volant : Limite légale de 0,5 g/L. Mieux vaut s’abstenir pour éviter tout problème, surtout dans un véhicule plus grand.
  • État des routes : Les autoroutes sont en bon état globalement, mais attention aux petites routes de montagne (étroites, sinueuses) ou urbaines (pavées, stationsnement dense). Soyez prudent. Dans le sud, certaines portions peuvent être plus dégradées.
  • Carburant : Diesel ~1,7 €/L, essence ~1,8 €/L selon les périodes. Les pompes « Fai da te » (self-service) sont moins chères que « Servito » (service). Ayez un peu de liquide si la borne n’accepte pas votre carte.
  • Conditions hivernales : De novembre à avril, chaînes ou pneus neige obligatoires sur certains axes. Les cols alpins imposent parfois la fermeture hivernale. Préparez-vous si vous voyagez en hiver.

7. Les destinations incontournables à voir en camping-car

  • Val d’Orcia (Toscane) : Dégradés de collines, rangées de cyprès, villages de Pienza ou Montepulciano. Quelques agriturismi permettent de stationner parmi les vignes et oliviers. Idéal pour les amateurs de vins et de paysages bucoliques.
  • Les Dolomites (Trentin-Haut-Adige) : Pics acérés et vallées verdoyantes, lacs de Braies ou Carezza, routes panoramiques (col Gardena, col Sella). Excellente infrastructure de campings et aires, vues à couper le souffle.
  • Lacs italiens (Côme, Garde, Majeur) : Bordés de montagnes, ces plans d’eau offrent randonnées, sports nautiques et beauté classique. Côme est célèbre pour ses villas (Bellagio, Menaggio), Garde convient bien aux familles (parcs d’attractions, pistes cyclables).
  • Les Pouilles (Salento) : Plages turquoise, villages blancs, petits ports de pêche et gastronomie du sud (huile d’olive, burrata). Alberobello (trulli) et Lecce (joyau baroque) sont incontournables.
  • Sicile : Île unique où vous pourrez admirer Palerme, le volcan Etna, les temples grecs d’Agrigente, Siracusa et ses vestiges antiques. Farniente près de Cefalù ou Taormine. Nombreuses aires pour les camping-cars.
  • Côte amalfitaine (Campanie) : Paysage côtier spectaculaire, villages à flanc de falaise (Positano, Amalfi, Ravello). Délicat pour un gros camping-car en haute saison, mais possible avec un van ; autrement, faites base à Sorrente ou Salerne et utilisez bus ou bateaux.
  • Sardaigne : Plages de sable blanc, mer cristalline (Costa Smeralda, Golfe d’Orosei, Chia). L’intérieur de l’île est montagneux et authentique (site nuragique, pâturages). Liaison en ferry depuis le continent.

8. Quelle est la meilleure période pour un road trip en Italie ?

Les conditions climatiques, la densité touristique et la disponibilité des campings varient selon les saisons. Globalement, le printemps (avril-mai) et l’automne (septembre-octobre) sont considérés comme les périodes idéales.

Printemps (avril-juin) : Temps doux, paysages fleuris (notamment en Toscane, Ombrie), moins d’affluence dans les villes d’art. Certaines routes de montagne peuvent encore être fermées en avril, mais la majorité du pays est agréable. La température commence à permettre la baignade en fin mai.

Été (juin-août) : En juillet-août, c’est la haute saison. Météo chaude, voire caniculaire dans le sud. Campings bondés sur le littoral, tarifs élevés. Gros trafic le week-end sur les autoroutes, notamment début août (Ferragosto). Néanmoins, c’est parfait pour la montagne (Dolomites, Vallée d’Aoste) où la fraîcheur règne. Les villes comme Rome ou Florence peuvent être étouffantes.

Automne (septembre-octobre) : Climat souvent idyllique : journées encore chaudes, soirées plus fraîches. Moins de touristes, la mer est chaude (effet de l’été). La vendange anime régions viticoles et festivals gourmands. Mi-octobre, la pluie peut survenir plus fréquemment, et certaines structures touristiques ferment graduellement fin octobre.

Hiver (novembre-mars) : Saison basse sauf pour les stations de ski. Peu de campings ouverts, surtout dans le nord. Dans le sud et les îles, le climat est doux (15-18°C), mais avec un risque de pluie. Avantage : basse affluence, villes d’art moins saturées. Il faut néanmoins un véhicule bien chauffé.

La meilleure option : Si vous devez choisir, visez septembre, où vous bénéficierez de conditions agréables, de tarifs plus accessibles et d’une ambiance plus paisible. Le printemps (mai) est également délicieux, mais la mer peut être encore fraîche pour la baignade.

9. Budget et coûts d’un voyage en camping-car ou en van

Anticiper ses dépenses est crucial pour ne pas avoir de surprises. Voici les principaux postes :

1) Location du véhicule :
Les tarifs varient selon la saison et la catégorie. Attendez-vous à payer entre 90 € et 180 €/jour pour un petit fourgon en haute saison et plus pour un intégral ou un grand modèle. Hors saison, les prix peuvent chuter de 30 à 50 %. Vérifiez les assurances, la politique kilométrique et les suppléments (bedding, GPS, etc.).

2) Carburant :
Diesel autour de 1,7 €/L, essence 1,8 €/L. Un camping-car parcourt en moyenne 10 L/100 km. Plus vous multipliez les étapes, plus la facture grimpe. Optez pour le self-service (“Fai da te”) afin d’économiser quelques centimes au litre. Sur autoroute, le carburant coûte généralement plus cher.

3) Péages :
Comptez en moyenne 0,06 €/km pour un véhicule de plus de 1,3 m de hauteur (cat. B). Un trajet de 300 km peut ainsi coûter ~18 €. Les tunnels transfrontaliers (Mont-Blanc, Fréjus, etc.) ou certains passages (Brenner) exigent un péage particulier (jusqu’à ~50 €). Hors autoroute, vous économisez, mais roulez plus lentement.

4) Hébergements (campings, aires) :
Campings : entre 30 € et 60 €/nuit pour 2 personnes + camping-car + électricité en haute saison.
Aires de sosta : 5 € à 20 €/nuit, parfois gratuites, mais services limités.
Agriturismi : souvent de 0 € à 15 €, moyennant un achat local (vin, huile, fromages…).
Alterner gratuit et payant réduit le budget global.

5) Alimentation et restauration :
Courses : compter ~50-70 €/semaine pour 2 personnes si on cuisine régulièrement. Pain ~2 €, lait ~1,3 €, pâtes ~1 € le paquet, etc.
Repas au restaurant : une pizza ~8-12 €, un plat de pâtes ~10-15 €, menu complet 25-35 € par personne. Les cafés sont bon marché (1-1,20 € au comptoir).

6) Activités et visites :
• Certains sites majeurs (Colisée, Uffizi, Pompéi) coûtent 16-20 € l’entrée.
• Les musées municipaux ou églises sont parfois gratuits ou facturent quelques euros.
• Définissez vos priorités pour ne pas exploser votre budget visites.

7) Divers :
• Stationnement urbain payant (zones bleues), ~1-2 €/h.
• Bouteilles de gaz (si besoin de recharger) ~20-30 € selon le format.
• Petits frais journaliers (cafés, glaces, bus, souvenirs) – prévoyez un minimum journalier.

Estimation finale pour deux personnes sur 10-14 jours : si vous louez un véhicule (~120-140 €/jour en haute saison), alternez campings et aires, conduisez modérément (carburant + péages), mangez parfois au resto, vous pourriez dépenser autour de 200-230 €/jour. Hors saison, ce montant diminue sensiblement. Chaque itinéraire et style de vie reste différent, mais une bonne préparation vous aidera à rester dans votre fourchette de dépenses.

10. Astuces et conseils pour réussir son voyage

  • Évitez de vous aventurer dans les centres historiques : repérez les ZTL, garez-vous en périphérie et privilégiez les transports publics pour explorer villes et sites.
  • Téléchargez des applis dédiées : CamperContact, Park4Night… Elles listent aires de service, campings, points d’eau et avis récents d’autres voyageurs.
  • Prévoyez du liquide : certains distributeurs automatiques ou petites stations-service n’acceptent que les espèces. Gardez aussi des pièces (1-2 €) pour les bornes de vidange ou les parkings.
  • Renseignez-vous sur les marchés locaux : c’est l’occasion d’acheter fruits, légumes, fromages, charcuteries à prix abordable et de préparer de délicieux repas onboard.
  • Attention aux fermetures estivales : paradoxalement, en août, certaines villes ferment commerces et restaurants. Sur la côte, tout est bondé ; dans les grandes villes, vous trouverez moins de locaux.
  • Respectez les horaires de sieste : dans de petites bourgades, tout ferme de 13 h à 16 h. Planifiez vos achats alimentaires avant la pause.
  • Incluez un jour de repos : alternez journées de route et journées farniente. Le rythme d’un road trip peut être intense, pensez à souffler, surtout si vous voyagez en famille.
  • Stationnement de nuit hors camping : privilégiez un endroit sûr et éclairé, arrivez tard et partez tôt si non officiel. Lisez attentivement les panneaux “No Camper” ou “Divieto di Sosta”.
  • Anticipez le trafic : évitez si possible de rouler les samedis d’août ou durant les “grands chassés-croisés” (premier week-end d’août). Regardez Google Maps ou Waze pour contourner les embouteillages.
  • Ferry pour les îles : réservez tôt, comparez les compagnies (Moby, Grimaldi, GNV…). Camping on board possible sur certaines liaisons – pratique pour éviter les frais de cabine.

11. Questions fréquentes

  1. 1. Le camping sauvage est-il autorisé partout ?
    Non. La réglementation italienne l’interdit dans la plupart des régions, surtout sur les plages et dans les parcs naturels. En pratique, un stationnement « discret » sans installation extérieure peut parfois être toléré, mais vous risquez une amende si vous déployez chaises, store ou si la police locale est stricte.
  2. 2. Un permis de conduire international est-il nécessaire pour conduire en Italie ?
    Pour les conducteurs non-UE (Américains, Canadiens, etc.), oui : un IDP (International Driving Permit) est exigé en complément du permis national, surtout en cas de contrôle routier ou pour la location.
  3. 3. Faut-il un permis C pour conduire un camping-car en Italie ?
    La plupart des locations font moins de 3,5 t ; le permis B suffit. Au-delà de 3,5 t, un permis C est nécessaire. Vérifiez bien le PTC (Poids Total en Charge) du véhicule loué.
  4. 4. Les campings sont-ils nombreux ?
    Oui. L’Italie compte des centaines de campings et un grand réseau d’aires de service. Dans les zones touristiques (lacs, bord de mer, montagne), l’offre est abondante, quoique très demandée en été.
  5. 5. Peut-on dormir simplement sur un parking sans être inquiété ?
    C’est au cas par cas. Si aucune signalisation ne l’interdit, vous êtes techniquement en « stationnement », pas en « camping ». Restez discret, n’utilisez pas d’auvent. Dans les grandes villes, mieux vaut cibler les aires officielles pour plus de sécurité.
  6. 6. Quel est le prix du carburant et est-il facile de se ravitailler ?
    Le diesel tourne autour de 1,70 €/L, l’essence 1,80 €/L (variable). On trouve des stations partout, même en zones rurales, quoique certaines ferment entre midi et 16 h. Les pompes automatiques 24 h/24 sont fréquentes.
  7. 7. Les péages sont-ils chers ?
    Le coût dépend du trajet : environ 0,06 €/km. Un parcours Milan–Rome (~570 km) peut atteindre ~35-40 €. Vous réglez en espèces ou carte à la sortie. Surveiller les voies Telepass (uniquement pour abonnés) pour ne pas s’y engager par erreur.
  8. 8. L’Italie est-elle sûre pour dormir en van ou camping-car ?
    Globalement oui, mais attention au vol à la tire dans les grandes villes. Verrouillez le véhicule, évitez de laisser des objets visibles. Dans les aires ou campings, aucun souci. Les Italiens sont accueillants et habitués à la présence de camping-cars.
  9. 9. Peut-on boire l’eau du robinet en Italie ?
    Oui, elle est généralement potable, sauf indication contraire. Vous trouverez dans beaucoup de villes des fontaines publiques où remplir vos gourdes ou réservoirs (indiquées “Acqua Potabile”). Vérifiez toute mention “Non Potabile”.
  10. 10. Où vider les eaux grises et la cassette WC ?
    Dans les « Camper Service » présents dans les campings, aires de sosta ou parfois des stations-service. On ne doit jamais déverser les eaux usées dans la nature : c’est illégal et passible d’amendes élevées.
  11. 11. Conseils pour conduire dans les montagnes italiennes ?
    Les routes de montagne peuvent être étroites et avec des virages en épingle. Roulez lentement, utilisez le frein moteur, klaxonnez avant un virage sans visibilité. En été, les camping-cars sont nombreux (Dolomites, Alpes), soyez patient et laissez passer les véhicules plus rapides quand c’est possible.
  12. 12. Y a-t-il des restrictions environnementales (zones basse émission) pour les vans ?
    Hormis la ZTL, Milan possède une “Area C” avec péage urbain. Les diesel anciens peuvent être limités. Ailleurs, pas de LEZ strictes comme en Allemagne, mais renseignez-vous si votre véhicule est très polluant.


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